L'endométrite est une infection de l'endomètre. Elle fait le plus souvent suite à l'accouchement, mais elle peut aussi être causée par un geste endo-utérin (interruption volontaire de grossesse, hystérosalpingographie).
L’endométrite du post-partum est une complication infectieuse commune de l’accouchement. Le premier signe en est la fièvre. Son diagnostic et son traitement permettent d’éviter l’extension de l’infection au péritoine et au pelvis.
L’accouchement par césarienne est le facteur de risque majeur de l’endométrite. Quatre-vingts pour cent des endométrites du post-partum surviennent après une césarienne, et donc seulement 20 % après un accouchement par voie basse.
Le risque de développer une endométrite après accouchement par voie basse est inférieur à 3 %, et après césarienne, il est évalué à 15 % chez la femme sans autre facteur de risque, et jusqu’à 90 % dans certaines populations à haut risque.
Il existe d’ :
la rupture prématurée des membranes remontant à plus de 6 heures ;
le travail prolongé plus de 6 heures ;
la chorioamnionite ;
les touchers vaginaux répétés pendant le travail ;
les manœuvres endo-utérines : monitoring au scalp, tocométrie interne, version interne, révision utérine, délivrance artificielle ;
une hémorragie importante ;
l’anesthésie générale ;
l’obésité ;
L’origine de l’endométrite est classiquement polymicrobienne avec des germes issus de la cavité vaginale aérobies et anaérobies, Gram positif et négatif. L’endométrite est une infection ascendante.
L’isolement d’un germe unique est retrouvé le plus souvent chez les patientes ayant bénéficié d’une antibioprophylaxie à large spectre à l’accouchement, comme c’est le cas pour l’isolement des entérocoques.
Le rôle pathogène des mycoplasmes et de Chlamydia, souvent isolés dans l’endomètre, n’est pas clairement établi.
Il semblerait qu’une fièvre élevée dans les 24 à 48 heures après l’accouchement soit en faveur d’une infection à streptocoque du groupe B, parfois du groupe A.
Les infections puerpérales se manifestent par des endométrites ou des infections d’épisiotomie.
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Pathogenic bacteria are bacteria that can cause disease. This article focuses on the bacteria that are pathogenic to humans. Most species of bacteria are harmless and are often beneficial but others can cause infectious diseases. The number of these pathogenic species in humans is estimated to be fewer than a hundred. By contrast, several thousand species are part of the gut flora present in the digestive tract.
L' est une inflammation des annexes de l'utérus, plus couramment appelée . Divers termes médicaux décrivent la même affection : atteinte inflammatoire pelvienne (AIP) inflammation du pelvis inflammation pelvienne maladie inflammatoire pelvienne (MIP) syndrome inflammatoire pelvien salpingite-ovarite salpingo-ovarite annexite infection des annexes. L'infection génitale à Chlamydia trachomatis ou à Neisseria gonorrhoeae peut conduire au développement d'une salpingo-ovarite, compromettant quant à elle les fonctions reproductrices, occasionnant des grossesses ectopiques et des infertilités tubaires par exemple.
La vaginose, ou vaginose bactérienne, est un déséquilibre de la flore microbienne du vagin. Elle se caractérise par la disparition des lactobacilles et la multiplication de germes anaérobies tels que le Gardnerella vaginalis. Il ne s'agit pas d'une infection sexuellement transmissible. Elle témoigne plutôt d'un déséquilibre de la flore vaginale avec disparition de l'effet protecteur du bacille de Döderlein. C’est la cause spécifique la plus fréquente d’infection vaginale.