NoûsLe noûs (en νοῦς) est, en philosophie et dans l’Antiquité grecque, l'esprit, la raison, l'intellect. Cette notion, introduite pour la première fois dans un système cosmologique par Anaxagore de Clazomènes, au milieu du , a été enrichie et profondément renouvelée chez Platon, Aristote et Plotin. Par la suite, cette notion a connu une fortune et un développement considérables dans les domaines de l’éthique, de la gnoséologie, de la noétique, et en particulier dans l'histoire de la métaphysique.
NéopythagorismeLe néopythagorisme est un courant philosophique et ésotérique, dérivant de Pythagore, commençant au à Rome à travers Nigidius Figulus et à Alexandrie par Eudore d'Alexandrie, divisé en diverses écoles. Parfois il est difficile de distinguer si un auteur est néopythagoricien ou néoplatonicien (ainsi pour Porphyre et Jamblique). Selon Eduard Zeller le néopythagorisme est un courant philosophique inspiré de Pythagore, qui se développe à partir du , et qui intègre aussi des éléments platoniciens et aristotéliciens.
Réalisme (philosophie)En philosophie, le réalisme désigne la position qui affirme l’existence d’une réalité extérieure indépendante de notre esprit. Le réalisme affirme à la fois l’existence et l’indépendance du monde. L’existence signifie qu’il y a un monde extérieur au sujet, et l’indépendance, que ce monde n’a pas besoin d’être relié à un sujet pour exister. Le réalisme affirme que le monde est une chose et que nos représentations en sont une autre. Ainsi conçu, le réalisme s'oppose à l'idéalisme, lequel soutient que le monde n’est qu’une représentation et n’a pas d'existence autonome.
SpeusippeNeveu de Platon, scholarque de l'Académie de Platon, Speusippe (407 à ) est un platonicien, mais convaincu de la nécessité de reconstruire la philosophie de Platon. Il a critiqué l'hédonisme et a été lui-même réfuté par Aristote parce qu’il abandonnait la notion de forme et la relation au monde sensible. Il a remplacé la théorie des nombres idéaux du dernier Platon par les entités mathématiques elles-mêmes, en tant que pure réalité, ce qui fit dire à Aristote : .
Beaudroite|250px|vignette|Temple bouddhique dans les montagnes, copie ancienne d'après Li Cheng. Une thèse courante associe contemplation de la beauté et élévation spirituelle. Le beau ou la beauté est une notion abstraite liée à de nombreux aspects de l'existence humaine. Ce concept est étudié principalement par la discipline philosophique de l'esthétique, mais il est également abordé en partie par d'autres domaines (histoire, sociologie, psychologie, art).
Parménide (Platon)thumb|Début du Parménide (fac-similé du Codex Oxoniensis Clarkianus 39 de la Bibliothèque Bodléienne). Le Parménide (ou Sur les Formes, genre logique) est un dialogue de Platon. Correspondant à un refus du système philosophique qu’il avait soutenu jusqu’alors, cette œuvre représente un tournant majeur dans la philosophie platonicienne et occidentale en général. L’exposition de Parménide est celle d’une cosmologie antérieure à Platon. Les néo-platoniciens ont toujours considéré le dialogue du Parménide essentiel, parce que Parménide soutenait la thèse de l’unicité de l’être.
Bien (philosophie)vignette|La Bonté (1839). Plâtre (Surmoulage) au musée François Rude de Dijon. Le Bien est, avec l'Un et le Vrai, l'un des trois transcendantaux de la Scolastique ; il est surtout de nos jours la valeur normative de la morale, avec comme opposé le Mal. La détermination de ce qui est bien ou mal, à distinguer de ce qui fait du bien, de ce qui fait mal, peut se faire dans le cadre des règles de civilité, de l'honneur, de l'utilité collective, de l'intérêt public, ou au contraire particulier.