, ou Asahi shimbun, est un des grands quotidiens nationaux japonais. Fondé en 1879, avec un tirage de quatre millions d'exemplaires, il est le deuxième journal le plus lu dans le monde après un autre quotidien japonais, le Yomiuri shinbun. Globalement, le Asahi shinbun se distingue de ses concurrents par ses prises de position plus proches de la gauche et ses analyses en profondeur de la société et de la vie politique japonaises.
Le journal fait partie du groupe de presse Asahi Shimbun Company.
L'orientation politique du journal est plus de gauche que celle de ses concurrents nationaux Yomiuri shinbun, Sankei shinbun ou Mainichi shinbun, et le journal avait été même favorable au bloc communiste dans la période de la Guerre froide.
Clairement pacifiste depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le journal est une vraie référence pour tout journaliste et tout intellectuel japonais.
En 2001, le journal s'est allié à l'International Herald Tribune pour publier une édition en anglais, « International Herald Tribune/The Asahi Shimbun » qui remplace l'ancienne édition anglophone du journal, Asahi Evening News.
La rubrique éditoriale est quotidiennement à la une et analyse des faits d'actualité ou sociaux.
Le journal défend de nos jours une ligne plutôt libérale sur les questions économiques et pro-américaine. Il dénonce ainsi vigoureusement la décision du Premier ministre Yukio Hatoyama (centre-gauche) de stopper la privatisation de la Poste en 2010. Associant cette décision (qui pénalise les banques privées) et les négociations pour trouver une autre localisation à la base militaire américaine de Futenma. le quotidien conclut : « Le leadership [de M. Hatoyama] semble être si faible et imparfait que ses qualifications en tant que chef de la nation doivent être remises en question. Ce sentiment a été exprimé par le président du Parti libéral-démocrate Tanigaki Sadakazu. Nous sommes d’accord. »
Le journal fut fondé en 1879 à Osaka. Il est alors un journal populaire défendant la démocratie.
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Le nationalisme au Japon est né à la suite de l'ouverture du Japon à l'Occident, de la fin de la période Tokugawa à l'ère Meiji (1853 à 1912), qui s'est faite par la « politique de la canonnière » occidentale induisant la fin du sakoku. L'ouverture commerciale déguisant une politique colonialiste imposée par le commodore Perry en 1853 par la menace des canons américains est ressentie comme une humiliation nationale et une menace pour l'indépendance nationale, dans la mesure où les puissances occidentales menaient en Asie de l'Est une politique d'expansion coloniale (Guerre de l'Opium, 1840 ; répression sanglante de l'insurrection des Cipayes en Inde, 1857 et 1858) qui touchait des États voisins du Japon, qui se sentait menacé dès la fin du par l'impérialisme occidental.
L'incident du (二・二六事件 Ni-niroku jiken) ou « incident 2-2-6 » est une tentative de coup d'État qui eut lieu au Japon, du 26 au , organisée par la faction ultra-nationaliste de l'Armée impériale japonaise, les partisans de la voie impériale inspirée par l'idée de restauration de Shōwa. Plusieurs hommes politiques furent assassinés et le centre de Tokyo fut pendant une courte période aux mains des insurgés avant que le putsch ne soit réprimé.
L'incident du 15 mai est un coup d'État qui a échoué le au Japon. Il fut mené par des éléments radicaux de la Marine impériale japonaise, appuyés par des cadets de l'armée et des civils de la Ligue du sang. Le premier ministre Tsuyoshi Inukai fut assassiné par onze jeunes officiers de marine. Leur procès eut lieu dans un contexte de soutien de la population à leur égard et a donné lieu à des peines légères, encourageantes pour les factions militaires et affaiblissant d'autant l'état de droit, mais également, à long terme, la jeune démocratie japonaise.