Théorie critiqueLa théorie critique est une approche de la philosophie sociale qui vise à analyser la société et la culture en mobilisant les sciences sociales et les humanités afin de révéler et mettre en question les structures de pouvoir. Elle considère que les problèmes sociaux sont créés et influencés davantage par des structures sociétales et des présupposés culturels que par des facteurs individuels ou psychologiques. La théorie critique a été établie comme une école de pensée soutenant que l'idéologie est le principal obstacle à la libération humaine.
MéritocratieLe mot méritocratie (du latin mereo : être digne, obtenir, et du grec κράτος (krátos) : État, pouvoir, autorité) établit un lien direct entre mérite et pouvoir. Plusieurs significations pouvant être données au mot mérite ou à celui de pouvoir, le terme est dit polysémique. Le mot peut ainsi : être intériorisé comme un principe de justice (parfois qualifié d'utopique) ; et être, en même temps, critiqué comme l'outil idéologique permettant de légitimer un système politique inégalitaire.
Biais (distorsion)Dans diverses disciplines, un biais est une erreur systématique ou une simplification abusive. vignette|L'interprétation des formes aléatoires apparaissant à la surface de la Lune constitue un exemple courant de biais perceptuel causé par la paréidolie (processus tendant à discerner une forme familière parmi des formes aléatoires). Les biais peuvent être transmis implicitement avec le contexte culturel.
Philosophie de l'histoireLa philosophie de l'histoire est la branche de la philosophie traitant du sens et des finalités du devenir historique. Elle regroupe l'ensemble des approches, se succédant de l'Antiquité à l'époque contemporaine, tendant à affirmer que l'histoire n'est pas le fruit du hasard, de l'imprévu, voire du chaos, mais qu'elle obéit à un dessein en suivant un parcours (cyclique ou linéaire). Dans une perspective chronologique, on peut distinguer cinq étapes.
Marxismethumb|Karl Marx et Friedrich Engels. Le marxisme est un courant de pensée politique, sociologique, philosophique, historique, anthropologique et économique fondé sur les idées de Karl Marx (et dans une moindre mesure de Friedrich Engels) et de ses continuateurs. Politiquement, le marxisme repose sur la participation au mouvement réel de la lutte des classes, afin de parvenir à une société sans classes sociales, sans patriarcat, démocratique, mettant fin à l'Etat et basée sur la propriété collective et démocratique des moyens de production en tant qu'étape succédant au capitalisme : le communisme.
ModernitéLa modernité est un concept désignant l’idée d'agir en conformité avec son temps et non plus en fonction de valeurs, considérées de facto comme « dépassées ». Les philosophes, anthropologues et sociologues traitent principalement de ce concept mais aussi les historiens, quand ils qualifient de « moderne » une des époques qu'ils étudient. Si bien que l'adjectif « moderne » est entré dans le langage usuel.
Scientismevignette|Professor Richard Dawkins, mars 2005 Le scientisme est une position apparue au selon laquelle la science expérimentale est la seule source fiable de savoir sur le monde, par opposition aux révélations religieuses, aux superstitions, aux philosophies spiritualistes, aux traditions, et aux coutumes, également à toute autre forme de savoir. Le scientisme se propose en conséquence, selon la formule d'Ernest Renan, d'. Il s'agit donc d'une confiance ou d'un pari (ou d'une espérance.
Structure et agentivitéDans les sciences sociales existe un débat permanent sur la primauté de la structure ou de l’agentivité (en anglais agency, terme qui est parfois utilisé en français) dans le façonnement des comportements humains. Les structures sont des ensembles de dispositifs qui influencent ou limitent les choix et les opportunités disponibles. L’agentivité est la capacité des individus d’agir indépendamment des structures sociales et de faire librement leur propre choix.
PostmodernismePostmodernisme a pris deux significations antagonistes: Il a désigné d'abord en littérature, puis avec Jean-François Lyotard en philosophie, l'ultra-modernité conduisant au mouvement de la . Parmi les différents auteurs ayant utilisé cette notion en ce sens, le critique littéraire Federico de Onís opposait en 1934 précisément la littérature postmoderne à l'ultra-modernisme. Il désigne un mouvement artistique de réaction à la modernité en architecture, théorisé par le critique d'art Charles Jencks, qui engage une rupture ironique avec les conventions anhistoriquesVoyez: L'a-historicisme du Bauhaus et ses conséquences", par Bruno Zevi.
Sociologie urbaineLa sociologie urbaine est une branche de la sociologie qui tend à comprendre les rapports d'interaction et de transformation qui existent entre les formes d'organisation de la société et les formes d'aménagement des villes. L'étude de la première de ces formes, celles qu'une société prend dans l'espace est appelée morphologie sociale depuis Marcel Mauss, Maurice Halbwachs ou Jean Brunhes. L'étude de la seconde, celle des formes de la ville avec son habitat, ses monuments, ses décors, et en général tous ses aménagements, s'appelle morphologie urbaine.