Concept

Petite Ourse

Résumé
La , ou en latin et abrégé , est une constellation de l'hémisphère céleste nord. Le « petit chariot » (par contraste au « grand chariot » de la Grande Ourse) est, tout comme l'autre Ourse, formé de sept étoiles principales. Elle est l'une des 48 constellations listées par l'astronome du Ptolémée dans son Almageste, et demeure l'une des 88 constellations modernes. La Petite Ourse a traditionnellement été d'une grande importance pour la navigation, particulièrement pour les marins, parce que Polaris marque le pôle nord céleste. Polaris, qui est par ailleurs l'étoile la plus brillante de la constellation, est une supergéante jaune-blanche et il s'agit de l'étoile variable Céphéide la plus brillante du ciel ; sa magnitude apparente varie entre 1,97 et 2,00. Beta Ursae Minoris, également connue par son nom traditionnel Kochab, est une étoile âgée qui a gonflé et s'est refroidie pour devenir une géante rouge ; avec une magnitude de 2,08, elle est à peine moins brillante que Polaris. Kochab et l'étoile de magnitude 3 Gamma Ursae Minoris ont été nommées les « gardiennes de l'étoile polaire ». Des exoplanètes ont été découvertes en orbite autour de quatre étoiles, dont Kochab. La constellation héberge également une étoile à neutrons isolée, Calvera, et H1504+65, la naine blanche la plus chaude connue à ce jour, avec une température de surface de environ. Chez les Grecs, η Μικρά Ἄρκτος, « la Petite Ourse », est une duplication opérée par Hipparque de la constellation d’η Ἄρκτος, la [Grande] Ourse], déjà connue d’Homère, du fait de la ressemblance de l’arrangement des étoiles des deux constellations. On sait par Diogène Laërce que Callimaque de Cyrène (ca. 305-ca. 240) écrit à propos de Thalès de Milet (ca. 625- 620-ca. 548-545) : « C’est lui, dit-on, qui reconnut « la constellation du Chariot [Άμαξα dans le texte] / sur laquelle les Phéniciens règlent leur navigation. C'est la raison pour laquelle elle est surnommé Phoinikē. vignette|droite|300px|La Petite Ourse, lovée dans la figure du Dragon, dans l’Urania's Mirror, 1824.
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