Dans la théorie des catégories, une branche des mathématiques, un morphisme zéro est un type spécial de morphisme présentant certaines propriétés comme celles des morphismes vers et depuis un objet zéro .
Supposons que C soit une catégorie, et f : X → Y un morphisme de la catégorie C. Le morphisme f est appelé morphisme constant (ou encore morphisme zéro à gauche) si pour tout objet W de la catégorie C et tout morphisme de cette catégorie , on a fg = fh. Parallèlement, f est appelé morphisme coconstant (ou encore morphisme zéro à droite) si pour tout objet Z de la catégorie C et tout morphisme de cette catégorie g, h : Y → Z, on a gf = hf. Un morphisme zéro est à la fois un morphisme constant et coconstant .
Une catégorie avec morphismes zéro est celle où, pour tous les couples d'objets A et B de la catégorie C, il y a un morphisme fixe de cette catégorie 0AB : A → B, cette collection de morphismes zéro étant telle que pour tous les objets X, Y, Z de la catégorie C et tous les morphismes de cette catégorie f : Y → Z, g : X → Y, le diagramme suivant commute:
centré|160x160px
Les morphismes 0XY sont nécessairement des morphismes zéro et forment un système compatible de morphismes zéro.
Si C est une catégorie avec morphismes zéro, alors la collection des morphismes zéro 0XY est unique.
Cette façon de définir séparément un "morphisme zéro" et l'expression "une catégorie à morphismes zéro" est malheureuse, mais si chaque sous-catégorie a un "morphisme zéro", alors la catégorie est "à morphismes zéro".
Dans la catégorie des groupes (ou des modules ), un morphisme zéro est un homomorphisme f : G → H qui mappe tout G à l'élément d'identité de H. L'objet zéro dans la catégorie des groupes est le groupe trivial 1 = {1}, qui est unique à un isomorphisme près. Tout morphisme zéro peut être factorisé par 1, c'est-à-dire f : G → 1 → H.
Plus généralement, supposons que C soit une catégorie avec un objet zéro 0 pour tous les objets X et Y, il existe une séquence unique de morphismes zéro
0XY : X → 0 → Y
La famille de tous les morphismes ainsi construite confère à C la structure d'une catégorie à morphismes zéro.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Après une introduction à la théorie des catégories, nous appliquerons la théorie générale au cas particulier des groupes, ce qui nous permettra de bien mettre en perspective des notions telles que quo
This course will provide an introduction to model category theory, which is an abstract framework for generalizing homotopy theory beyond topological spaces and continuous maps. We will study numerous
En mathématiques, la catégorie des espaces topologiques est une construction qui rend compte abstraitement des propriétés générales observées dans l'étude des espaces topologiques. Ce n'est pas la seule catégorie qui possède les espaces topologiques comme objet, et ses propriétés générales sont trop faibles ; cela motive la recherche de « meilleures » catégories d'espaces. C'est un exemple de catégorie topologique.
En mathématiques, la catégorie des groupes est une construction qui rend compte abstraitement des propriétés observées en algèbre dans l'étude des groupes. La catégorie des groupes, notée Grp, est définie de la manière suivante : Ses objets sont les groupes ; Les morphismes sont les morphismes de groupes, munis de la composition usuelle de fonctions, l'identité étant l'application identité. En théorie des catégories supérieures il est parfois pratique de voir les groupes comme des groupoïdes possédant un unique objet, les flèches de cet unique objet vers lui-même étant dénotées par les éléments du groupe lui-même.
Une catégorie enrichie sur une catégorie monoïdale , ou -catégorie est une extension du concept mathématique de catégorie, où les morphismes, au lieu de former une classe ou un ensemble dépourvu de structure, sont des éléments de . Le concept de catégorie enrichie part de l'observation que dans de nombreuses situations, les morphismes ont une structure naturelle d'espace vectoriel ou topologique. La catégorie doit être monoïdale afin de pouvoir définir la composition des morphismes, appelés dans ce cas hom-objets au lieu de hom-sets.
We define twisted composition products of symmetric sequences via classifying morphisms rather than twisting cochains. Our approach allows us to establish an adjunction that simultaneously generalizes a classic one for algebras and coalgebras, and the bar- ...
We provide a new description of the complex computing the Hochschild homology of an -unitary -algebra as a derived tensor product such that: (1) there is a canonical morphism from it to the complex computing the cyclic homology of that was introduced by Ko ...
A multifiltration is a functor indexed by Nr that maps any morphism to a monomorphism. The goal of this paper is to describe in an explicit and combinatorial way the natural Nr-graded R[x(1),...x(r)]-module structure on the homology of a multifiltration of ...