Le christianisme social est un mouvement apparu au dans les milieux protestants français confrontés à l'environnement social, économique et politique difficile né de la Révolution industrielle et aux conditions de vie misérables des populations ouvrières à cette époque. Partie intégrante de la gauche chrétienne, le mouvement existe toujours aujourd'hui.
L’appellation « christianisme » social, et non pas « protestantisme » social, avait été délibérément retenue dès l'origine pour inscrire ce mouvement dans une perspective œcuménique et souligner l’idée que l'action sociale doit rassembler tous les chrétiens quelles que soient leurs divisions dogmatiques. On parle davantage de catholicisme social pour désigner la version catholique-romaine de ce courant.
L'institutionalisation de l'Eglise a pu faire émerger des tensions entre le haut clergé et des courants centrés sur l'aide aux nécessiteux, parfois condamnés pour hérésie (mouvements millénaristes en particulier). Au Moyen-Âge l'Eglise prenait en charge l'essentiel de la charité publique avec les ordres mendiants, les hôtels-Dieu...
Au Siècle des Lumières (XVIIIe siècle), face aux problèmes de la misère et de la mendicité, de nombreux philosophes ou écrivains se mettent à aborder la question sociale, dont des religieux. On peut citer :
Vie des riches et des pauvres de Girard de La Ville-Thierry, en 1700 ;
L’école du bonheur de Sigaud de La Fond, en 1782 ;
Sermon sur l’aumône de l’abbé Desjardins, en 1784.
Au coexistent deux facteurs dont la rencontre va donner naissance au Christianisme social :
La révolution industrielle et le libéralisme économique sans frein qui règnent alors provoquent de véritables catastrophes sociales, une misère matérielle et morale insupportable dans les quartiers ouvriers de toute l'Europe.
Les Églises issues de la Réforme sont en plein Réveil, et désireuses de développer leur témoignage et leur service des plus faibles.
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La gauche chrétienne désigne l'ensemble des mouvements chrétiens agissant dans la sphère politique aux côtés de la gauche. La gauche chrétienne est présente dans le catholicisme, le protestantisme et le christianisme évangélique. Le socialisme chrétien tire sa source du message de Jésus-Christ dans les évangiles, en particulier le sermon sur la montagne. Il se base sur l’idée d’égalité entre hommes (égalité des âmes), la fraternité entre hommes (tous frères car « fils de Dieu ») et la dignité humaine (les hommes sont faits « à l’image de Dieu »).
Le communisme chrétien est un courant politique cherchant à concilier le message des évangiles avec les idées du communisme. S’il n’existe aucune date précise du début de ce mouvement, nombreux sont les communistes chrétiens à le faire remonter aux pratiques des premiers croyants, voire des apôtres eux mêmes. Certains, dont Karl Kautsky, arguent que Jésus lui même en aurait été l’instigateur, devenant de facto, le premier communiste de l’histoire.
thumb|right|Affiche de Art Young publiée dans The Masses en 1917. L'anarchisme chrétien est l'une des variantes de l'anarchisme tel que couramment défini, mais avec des justifications spirituelles ou couplées de spiritualité. Il se fonde sur les enseignements de Jésus de Nazareth, tels qu'ils sont transmis par les évangiles, qu'ils soient canoniques ou gnostiques, mais appliqués dans leur dimension critique vis-à-vis de l'organisation sociale et fondés sur la liberté des êtres humains.
Examine la relation complexe entre le bonheur et la croissance économique, en soulignant l'impact de la satisfaction à la consommation, de la prospérité relative et des déterminants clés du bonheur.