La constitution grecque actuelle (en Σύνταγμα της Ελλάδας / Syndagma tis Elládas) est entrée en vigueur en 1975. Elle est révisée quatre fois depuis, en 1986, en 2001, en 2008 et en 2019.
L'histoire constitutionnelle de la Grèce remonte à la guerre d'indépendance grecque, pendant laquelle les trois premières constitutions « révolutionnaires » sont adoptées.
La constitution de 1975 est la dernière d'une série de constitutions adoptées démocratiquement (à l'exception de celles de 1968 et 1973 imposées par la dictature des colonels). La première est adoptée en 1822, par l'assemblée nationale d'Épidaure.
La place Sýntagma à Athènes lui est dédiée après le coup d'État du 3 septembre 1843 qui donne au pays sa première constitution en tant que pays indépendant.
La constitution comprend et est divisée en quatre parties :
la première partie (articles 1-3) établit la république parlementaire comme forme de gouvernement, et confirme la primauté de l'Église orthodoxe grecque.
la seconde partie (art 4-25) concerne les droits individuels et sociaux, dont la protection a été renforcée par l'amendement de 2001. Les nouvelles dispositions traitent de sujets comme la protection des données personnelles et la compétence de certaines autorités indépendantes.
la troisième partie (art 26-105) décrit l'organisation et le fonctionnement de l’État. L'article 28 intègre les lois et conventions internationales dans la loi grecque.
la quatrième partie (art 106-120) comprend des dispositions spéciales et transitoires.
La Grèce est une république parlementaire. La République hellénique a pour première obligation de protéger la dignité humaine. La « religion dominante » est celle de l'Église orthodoxe grecque et le texte des Saintes Écritures, « inaltérable », ne peut recevoir de traduction officielle dans une autre forme de langage sans son approbation.
Le président de la République est élu pour un mandat de cinq ans par le Parlement reconductible une fois. L'élection est valide si le candidat à la présidence obtient les deux tiers des votes en sa faveur.
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Le président de la République hellénique (en Πρόεδρος της Ελληνικής Δημοκρατίας romanisé : Próedros tis Ellinikís Dimokratías) est le chef d'État de la Grèce, dont les compétences politiques et institutionnelles sont régies par la partie – section B de la Constitution grecque de 1975. La fonction fut créée après le référendum grec portant sur la continuité de la monarchie, celui-ci ayant conduit à un rejet de la monarchie à hauteur de 69 %. L'actuelle titulaire du poste est Ekateríni Sakellaropoúlou depuis le .
La dictature des colonels (Δικτατορία των Συνταγματαρχών) est le nom donné au pouvoir politique en place en Grèce du au . Elle est parfois aussi appelée dictature du 21 avril (Δικτατορία της 21ης Απριλίου). Après , elle est parfois simplement évoquée avec le terme de « junte » (χούντα) ou « junte des colonels » (Χούντα των Συνταγματαρχών). Cette dictature est issue du coup d'État d'avril 1967 mené par Geórgios Papadópoulos. Elle provoqua l’exil du roi Constantin II, monté sur le trône en 1964.
Le Parlement grec ou Voulí (en Βουλή των Ελλήνων romanisé : Voulí ton Ellínon, littéralement « Conseil des Grecs ») est le parlement monocaméral de la Grèce, composé de (« βουλευτές ; Vouleftes ») élus pour un mandat de quatre ans au suffrage universel direct par les citoyens grecs. Le siège du Parlement se situe dans l'ancien palais royal, sur la place Syntagma (place de la Constitution) à Athènes.
Informed by longstanding artistic practice, this doctoral thesis approaches entanglements of Swiss coloniality in Brazil and Switzerland under the lens of land, archive, and visuality. The enduring legacies of imperial capitalism in the former Colonia Leop ...