Une calculatrice graphique est une calculatrice scientifique capable de tracer, et éventuellement de permettre l'analyse de graphes de fonctions mathématiques sur son écran. En outre, les calculatrices graphiques sont programmables et peuvent afficher à l'écran plusieurs lignes de texte ou de calcul. Certaines calculatrices graphiques ont des écrans couleur.
Dans le domaine technologique, les calculatrices, qui ne tiennent plus dans la poche, n'ont pas résisté à la concurrence des ordinateurs portables, qui offrent des possibilités de programmation avec des langages standard et des capacités graphiques largement supérieures. Vendues à l'origine comme instruments de calcul et d'enseignement des mathématiques, les calculatrices graphiques ont d'abord été mises en cause en tant que permettant de tricher aux examens, puis en raison de la superficialité des notions qu'elles mettent en œuvre, qui peuvent faire obstacle à l'incorporation des concepts mathématiques abstraits qui sont l'objectif de l'enseignement, tandis que la présentation de résultats graphiques sur une étroite fenêtre fait oublier ce que se passe hors de celle-ci. Les inconvénients apparaissent d'autant plus que les professeurs n'intégrent pas leur usage et ses limites dans les leçons .
vignette|upright|Calculatrice graphique Casio Graph 35+E 2 (fx-9860 G III)
La première calculatrice graphique a été introduite en 1985 par Casio, avec la FX-7000G.
Il y a eu ensuite :
chez HP : la HP-28 (1987), la HP-48SX (1990), la HP-48S (1991), la HP-48G/GX (1993), la HP-38G (1995), la HP-49G (1999), la HP-39G et la HP-40G (2000), la HP-48GII (2003), et la HP-49G+ (2004) ;
chez Casio : la FX-8500g (une FX-8000g avec plus de mémoire) et la FX-7500g (qui se refermait comme un poudrier).
À partir de 1990, la société Texas Instruments diffuse des calculatrices graphiques, en commençant par la TI-81. Une partie des nouvelles calculatrices Texas Instruments sont des évolutions de ce modèle, avec entre autres plus de mémoire vive : la TI-82, 83, 83 Plus, et la 84 Plus.