Étéocrétoisvignette|Il s'agit d'une photographie de la plus ancienne inscription étéocrète trouvé à Praisos en Crète. Il est en alphabet crétois archaïque, c'est un écrit boustrophédon, datant de la fin du VIIe ou du début du VIe siècle av J-C. C'est Frederico Halbherr qui l'a découverte en 1884. L’étéocrétois est une langue pré-hellénique, qui était parlée dans l'est de la Crète au premier millénaire av. J.-C. Elle est connue par quelques inscriptions écrites avec l'alphabet grec, mais qui clairement ne sont pas du grec.
LemnienLe lemnien est une langue du non indo-européenne parlée sur l'île de Lemnos, située dans le nord-ouest de la mer Égée. Certains la rattachent à la famille hypothétique des langues tyrséniennes. L'existence de la langue de Lemnos est principalement attestée par une inscription de trente-trois mots trouvée sur une stèle funéraire dite stèle de Lemnos, découverte en 1885 près de Caminia. Toutefois, des fragments d'inscriptions sur poterie locale retrouvés en 1928 montrent que la langue était parlée et écrite par la communauté vivant sur l'île.
ÉtéochyprioteEteocypriot is an extinct pre-Indo-European language that was spoken in Cyprus by the pre-Hellenic population until the Iron Age. The name means "true" or "original Cypriot" parallel to Eteocretan, both of which names are used by modern scholars to mean the pre-Greek languages of those places. Eteocypriot was written in the Cypriot syllabary, a syllabic script derived from Linear A (via the Cypro-Minoan variant Linear C). The language was under pressure from Arcadocypriot Greek from about the 10th century BC and finally became extinct in about the 4th century BC.
Paleo-European languagesThe Paleo-European languages, or Old European languages, are the mostly unknown languages that were spoken in Europe prior to the spread of the Indo-European and Uralic families caused by the Bronze Age invasion from the Eurasian steppe of pastoralists whose descendant languages dominate the continent today. Today, the vast majority of European populations speak Indo-European languages, but until the Bronze Age, it was the opposite, with Paleo-European languages of non-Indo-European affiliation dominating the linguistic landscape of Europe.
Rhétique280px|thumb|right|Carte ethnique d'Italie au La zone rhétique est en rose. 280px|thumb|right|Zone approximative de l'étendue des langues tyrséniennes. Le rhétique ou rétique est une langue morte éteinte au cours du qui était parlée dans les Alpes orientales. Le rhétique est une langue éteinte parlée par les Rhètes, un peuple alpin qui vivait dans l'actuelle Italie nord orientale, l'ouest de l'Autriche, la Suisse orientale, le Liechtenstein et l'Allemagne méridionale.
ÉtrurieL'Étrurie, généralement désignée dans les textes sources grecs et latins par le nom de Tyrrhenia (en grec : Τυρρηνία), était une région d'Italie centrale, territoire des Étrusques. Elle correspond à l'actuelle Toscane, s'étendant durant la période de son expansion maximale au-delà de l'Apennin tosco-émilien jusqu’à la plaine du Pô et son embouchure, à Hadria, port antique qui donna son nom à la mer Adriatique. Au sud, le territoire étrusque s'étendait au-delà de Rome (comprise), jusqu’à Capoue.
PélasgesPélasges (en grec ancien ) est le nom donné par les Grecs anciens aux premiers habitants de la Grèce, avant l'arrivée des Achéens, des Éoliens et des Ioniens. Incertaine, l'étymologie de ce nom est peut-être liée à celle du grec πέλαγος - pélagos (« large, haute mer »). Au avant notre ère, Homère est le premier à les mentionner comme étant un peuple originaire de Thessalie : . Il précise aussi que la cité d'Argos est appelée « pélasgique ». La Pélasgiotide est une région de Thessalie.
Étrusquethumb|upright=1.4|Face avant du cippe de Pérouse dit Cippo perugino. Létrusque fut parlé par les Étrusques sur le territoire de l'ancienne Étrurie, en Italie centrale, correspondant environ à l'actuelle Toscane (qui lui doit son nom), à partir du , jusqu'à son extinction en tant que langue vivante, aux alentours du Il existe un corpus, soit un ensemble d'inscriptions en langue étrusque conservées jusqu'à ce jour, dûment répertoriées et provenant pour la plupart d'entre elles de Campanie, du Latium, de Falerii et Faliscus, Véies, Caeré, Tarquinia et alentours, mais aussi d'endroits plus éloignés, hors de l'Étrurie, avec lesquels celle-ci entretenait d'étroits rapports diplomatiques ou commerciaux : ce qui deviendra à l'époque romaine la Gallia Narbonensis (la Narbonnaise) mais aussi la Corse, la Sardaigne et l'Afrique du Nord où Carthage était souveraine.
Peuples de la merLes Égyptiens anciens appelaient « peuples de la mer » (plus littéralement Gens des pays étrangers de la Mer, en égyptien ancien : nȝ ḫȝt.w n pȝ ym) des groupes de différents peuples venus par la mer attaquer par deux fois au moins, mais sans succès, la région du delta du Nil, sous les règnes de Mérenptah et de , à la fin du et au début du avant notre ère, à la fin de l'âge du bronze récent (période du Nouvel Empire). On identifiait parmi eux les Lukkas (Lyciens ?), Pelesets (Philistins ?), Aqweshs (Grecs ?), Shardanes (Sardes ?) et Shekeleshs, entre autres.
Linéaire ALe « linéaire A » est une écriture, encore non décryptée, qui fut utilisée dans la Crète ancienne. Cette écriture était composée d'environ quatre-vingt-dix signes et idéogrammes. On suppose qu'il transcrit la langue des Minoens. C'est Arthur Evans au début du qui découvrit en Crète les vestiges de cette écriture, ainsi que d'autres écritures anciennes. Il les nomma « hiéroglyphes crétois », « linéaire A » et « linéaire B », selon leur apparence et leur ancienneté.