vignette|droite|Colonne de Trajan, Plaque LXII. Spectateurs levant le bras pour acclamer leur imperator.
vignette|droite|Statue équestre de l'empereur Marc Aurèle, Musées du Capitole.
Le salut romain est un salut exécuté par le bras tendu en face de soi, avec la paume de la main dirigée vers le sol et les doigts serrés entre eux.
Le geste est popularisé par le tableau de David Le Serment des Horaces, mais aucune source antique n'atteste de son usage sous l'antiquité romaine. Il est largement repris dans d'autres œuvres néo-classiques, et trouve une importante postérité au cinéma dans les péplums mais il est aussi reconnu de nos jours dans le salut fasciste.
Si le fait de lever un bras avec la paume ouverte vers l'avant est une forme de salut attestée couramment dans le monde méditerranéen, ce geste de tendre le bras avec la paume vers le sol, comme pour faire un serment, ne se retrouve comme marque de salut dans aucun texte romain et aucune œuvre d'art romain, et est inconnu de la gestuelle des Romains, tant sous la République, que sous l'Empire. Il s'agit d'une reconstitution erronée, datant de la mode du retour à l'Antique au , et remise en vogue au début du . Les militaires romains avaient plutôt pour habitude de saluer en frappant le côté gauche de leur plastron ou lorica avec leur poing droit fermé . Selon Giuseppe Antonio Borgese, ce geste était celui des esclaves qui ainsi montraient à leurs maîtres qu'ils étaient désarmés.
En communication non verbale, ce geste est un signe ou un signal, dans l'Antiquité puis l'Antiquité tardive, et ultérieurement (féodalité).
Le salut romain a pu être utilisé en public et par le public, en direction d'un dirigeant, pour acclamation, allégeance (clientélisme, hommage lige), approbation, prestation de serment...
Le salut romain a pu être utilisé en public par un dirigeant, en direction d'un groupe, pour acceptation, approbation, bénédiction, initiation, investiture, reconnaissance, prestation de serment...