Kol NidreKol Nidre (judéo-araméen: he « Tous les vœux ») est une prière d’annulation publique des vœux. Déclamée trois fois en présence de trois notables à la synagogue, elle ouvre l’office du soir de Yom Kippour et a, pour beaucoup, fini par le désigner. Introduite dans le rituel de prières en dépit de l'opposition d'influentes autorités gaoniques, attaquée au cours du temps par d'éminentes autorités médiévales, expurgée des livres de prière de nombreuses communautés progressistes au , cette prière fut de surcroît souvent produite hors de son contexte par des antisémites et conduisit à la formulation du serment more judaico.
TishriTishri (en hébreu : he, , , ou ) est le de l'année civile et le de l’année ecclésiastique du calendrier hébraïque. C'est un mois automnal de trente jours. Le nom « tishri », d'origine akkadienne (tašrītu : , de šurrû : ), était largement utilisé depuis la captivité à Babylone, apparaissant dans le Talmud et le Targoum d'Onkelos. Le Baal Hatourim dans son commentaire sur la Torah dans Béréchit 1:1 dit qu'en inversant les lettres de בראשית (Béréchit - Au commencement) on obtient א בתשרי (soit tishri).
YigdalYigdal (יִגְדָּל « Que soit magnifié [l’Elohim vivant] ») est un hymne juif qui occupe dans plusieurs rites liturgiques une place d’honneur aux côtés d’Adon olam en introduction de l’office matinal et en conclusion de la prière du soir. Versifié et suivant strictement la métrique de la poésie liturgique séfarade, il met en vers les treize articles énoncés par Maïmonide comme obligatoires pour la doctrine juive. Le texte est le même pour l’ensemble des rites mais les ashkénazes ne chantent que treize vers tandis que les séfarades concluent par un verset récapitulatif (en bleuté).
Havdalahvignette|Cérémonie de la Havdala, Amsterdam, 1662 gauche|vignette|Coupe, assiette, bougie et bissamim nécessaires à la havdalah La havdalah (en hébreu : הבדלה) est une prière juive dite le soir de shabbat par les Juifs et qui exprime la séparation du kodesh (saint) et du 'hol (ordinaire), c'est-à-dire le passage du shabbat aux jours normaux de la semaine. Cette prière se dit dès la « sortie » de shabath, c'est-à-dire à la fin du jour du shabbat, à l'apparition des trois premières étoiles dans le ciel ou 20 à 120 minutes (selon les traditions communautaires) après le coucher du soleil.
39 catégories d'activitéLes trente-neuf catégories d’activité de base (hébreu : ל"ט אבות מלאכה lamed thet avot melakha) énumérées dans le traité Chabbat sont les activités interdites le Shabbat (c'est-à-dire du vendredi au coucher du soleil jusqu'au samedi, à l'apparition des étoiles) sous peine de profaner la sainteté du jour. Elles définissent la notion de melakha (« activité », « tâche », « besogne ») s’appliquant aussi (avec quelques exceptions) aux fêtes juives prescrites par la Bible, appelées "Yom tov".
Jewish greetingsThere are several Jewish and Hebrew greetings, farewells, and phrases that are used in Judaism, and in Jewish and Hebrew-speaking communities around the world. Even outside Israel, Hebrew is an important part of Jewish life. Many Jews, even if they do not speak Hebrew fluently, will know several of these greetings (most are Hebrew, and among Ashkenazim, some are Yiddish). For the Sabbath, there are several ways to greet people in a variety of languages, including Hebrew, Yiddish, and Ladino.
Grand-prêtre d'Israëlvignette|« Grands Prêtres d'Israël » (Cohen AhGadol), Terra Sancta quae in Sacris Terra Promissionis olim Palestina (1648-1664). Le grand-prêtre d’Israël — ou plus simplement le grand-prêtre (en כהן גדול, Kohen Gadol, Kohen ha-Gadol ou Kohen ha-Rosh) — est le titre que portait le premier des prêtres, dans la religion israélite ancienne et dans le judaïsme classique, depuis l'émergence de la nation israélite jusqu'à la destruction du Second Temple à Jérusalem en Les grands-prêtres, comme d'ailleurs tous les prêtres, appartenaient à la lignée d'Aaron.
TechouvaLa techouva (hébreu תשובה, « retour » ou « réponse ») est le processus de repentance dans le judaïsme, tant dans la Bible hébraïque que dans la littérature rabbinique. Conformément à la pratique juive, une faute, une erreur, un acte interdit, peuvent être pardonnés sous réserve d'engager une démarche de techouva. Puisqu'aucun homme n’est parfait selon la Torah, chacun se doit de porter en continu un regard critique sur son propre comportement afin de s’inscrire dans un processus de techouva.
Sécularisme juifLe sécularisme juif désigne à la fois les Juifs se définissant comme séculiers, mais aussi le résultat de leurs travaux. Pour les Juifs séculiers, les fêtes juives peuvent être célébrées comme des événements traditionnels ou culturels alors que les naissances, mariages ou les funérailles devraient être appréhendés de manière séculière. À travers l'Époque moderne, les penseurs juifs ont repensé le judaïsme traditionnel. Depuis Baruch Spinoza (1632-77), la moralité est perçue non plus à travers la religion mais à travers l'éducation et la vie familiale.
Hametzvignette|Nettoyage de Pessah par les femmes et recherche du 'hametz avec la prière Bedikat 'hametz par les hommes, v. 1320 Hametz (חמץ Tibérien [ħaˈmesʕ]) ou Hometz (prononciation ashkénaze: [ˈχɔmɛts]) est le terme hébraïque pour « [pain] levé », obtenu par fermentation, au contact de l'eau, de l'un des cinq types de céréales (blé, orge, avoine, seigle, épeautre) mentionnés dans le Talmud. Généralement associé à la fête juive de la Pâque dite Pessa'h, il est également mentionné dans les oblations de farine, et désigne dans les deux cas une nourriture interdite à la consommation.