L'année 1870 est une année commune qui commence un samedi.
22 janvier : Lobengula (v. 1833-1894) s’empare du pouvoir au Matabélé après deux ans de guerre civile après la mort de son père Mosélékatsé, roi des Ndébélé (Zimbabwe).
19 mars : l’expédition de Georg August Schweinfurth dans le Bahr el-Ghazal, au Soudan (1870-1871) découvre la rivière Uele.
vignette|gauche|Gustav Nachtigal donne des cadeaux de la part de Guillaume au Shehu Umar de Borno le 6 juillet 1870.
6 juillet : Nachtigal atteint Kuka, capitale du Bornou.
7 octobre : début du règne de Seyyid Barghash ibn Saïd, sultan de Zanzibar (fin le ).
Grande « famine des calebasses » et épidémies dans tout le Sahel.
Révolte du Baguirmi, vassal du Ouadaï (Tchad). La capitale Massenya est détruite et Baguirminéens sont emmenés comme esclaves. Le mbang Mohammed abou-Sekkine réussit à s’enfuir. Pendant quatre ans, un de ses cousins dirige le Baguirmi, mais à la mort d’Ali, sultan du Ouadaï, Mohammed reprendra le pouvoir (1874-1884).
Le royaume de Louba (Zambie) est déchiré par une guerre de succession entre les cinq fils du roi Ilunga Kabale à la mort de leur père. L’un d’eux, Kasongo Kalombo, en sort victorieux, mais la puissance louba décline rapidement, car le souverain ne peut s’opposer à la pénétration des marchands arabes de la côte orientale et à celle des trafiquants nyamwezi.
9 mars : le Corps législatif impérial met un terme à l’administration militaire en Algérie française, consacrant l’établissement du régime civil et la suppression des Bureaux arabes. De nouvelles tensions éclatent entre indigènes et colons. Un notable algérien, Mohamed El Mokrani, qui refuse d’obéir à des civils, démissionne de son titre de bachaga. Il déclenche en mars 1871 la plus importante insurrection et la dernière grande révolte d'Algérie durant la colonisation française.
29 mars-25 avril, Algérie : une expédition conduite dans le Sud-Oranais par le général de Wimpffen porte un sérieux coup à la rébellion des Doui-Menia sur les bords de l’oued Guir (15 avril) et à Aïn Chaïr ().