1822

L'année 1822 est une année commune qui commence un mardi. Mai : victoire perse du fils du chah Abbas Mirza sur l’empire ottoman à Khuy. Les armées du chah de Perse avancent dans la région du Kurdistan et contrôlent l’Anatolie orientale. Une épidémie de choléra met un terme à leur expansion. 8 octobre : l'éruption du Galunggung en Indonésie fait morts. Début du règne de Muhammad Ali (Madali), khan de Kokand, âgé de (fin en 1842). Sa mère la poétesse Nadira dirige de fait le pays. 14 février : Radama proclame sa souveraineté sur l’ensemble de Madagascar. 25 avril : fondation de Monrovia (colonie du Liberia) par l’American Colonization Society pour d’anciens esclaves noirs libérés. Rapidement, la marine américaine doit soutenir militairement la jeune colonie contre l’attaque des tribus indigènes. 10 juin : arrivée de missionnaires artisans britanniques à Madagascar (1822 et 1828). Juin, Madagascar : Radama se tourne à l’ouest contre le royaume du Menabe et en soumet la partie méridionale. 5 juillet : l’anglais est institué seule langue officielle de la Colonie du Cap. Août : le roi du Mandara, Boukar D’jiama, après avoir contracté une alliance matrimoniale avec le Bornou, attaque les Peuls mais est repoussé. Il les attaque de nouveau dans le Diamaré à la fin de l’année et remporte une victoire à Eissa. Boukar (r. 1773-1828), qui règne du sud du lac Tchad au massif du Midif sur un pays prospère, résiste depuis le début du siècle aux assauts de l’expansion foulbé. Impressionné par cette résistance, le Bornou, situé plus à l’ouest, lui propose une alliance. Après une dizaine d’années, le Bornou annexera le Mandara. 8 septembre : le sultan de Mascate Seyyd Saïd signe le avec Sir Robert Farquhar, gouverneur britannique de l’île Maurice, qui reconnaît l’autorité d’Oman sur la côte africaine du cap Guardafui au cap Delgado. En retour, le sultan interdit à ses sujets d’exporter des esclaves vers les nations chrétiennes et vers l’Inde. À Zanzibar, l’interdiction de la traite, quoique inefficace, provoque une baisse sensible du prix des esclaves à l’exportation ( par tête vers 1780, 25 vers 1815, 20 en 1825).