La chenillette est un genre de véhicule de combat chenillé légèrement armé et blindé ressemblant à un petit char, aux dimensions avoisinant celles d'une voiture. Elle est principalement conçue pour des missions de soutien d'infanterie léger ou de reconnaissance. Chez les spécialistes, cette appellation peut également désigner de manière générale les petits chars.
Les chenillettes étaient en faveur dans les années 1930, surtout en France, en Pologne et dans l'Armée impériale japonaise. Elles participèrent aux premiers combats de la Seconde Guerre mondiale, avec un succès limité. Du fait de leur vulnérabilité, le principe fut rapidement abandonné.
La définition du type de la chenillette repose sur plusieurs caractéristiques, qui permettent de les distinguer des autres types de véhicules militaires :
La présence d'un blindage la distingue des véhicules militaires non blindés.
La minceur de ce blindage, la limitation de l'équipage à une ou deux personnes et la faible hauteur de la caisse (le pilote de la chenillette T-27 soviétique devait même se tenir allongé) la distinguent du char léger.
La présence de chenilles la distingue de l'automitrailleuse.
D'autres points sont moins définitifs.
Les chenillettes n'ont généralement pas de tourelle, ou une simple cloche que l'on manœuvrait à la main fait office. Néanmoins, elle est présente sur la chenillette japonaise Type 97 Te-Ke ; dans son cas, c'est la limitation à deux membres de l'équipage et son très faible blindage, ainsi que sa parenté avec la chenillette Type 94 Te-Ke qui la font rentrer dans la catégorie des chenillettes.
Leur armement était généralement limité à une ou deux mitrailleuses, plus rarement un canon de ou un lance-grenades, mais bon nombre de ces véhicules étaient également non armés. Bien souvent, l'armement a été ajouté sur les dernières versions produites des chenillettes, à la suite du constat de leur vulnérabilité sur la ligne de front, comme ce fut le cas pour les chenillettes françaises Renault UE ou Lorraine 37L.