L'année 1849 est une année commune qui commence un lundi. 21 février, Monrovia : Édouard Bouët-Willaumez reconnait officiellement pour la France la république du Liberia. Édouard Bouët, à bord de la frégate Pénélope, commande les quatorze bâtiments de la division navale des côtes occidentales d’Afrique avec pour mission de lutter contre la traite et de rétablir la souveraineté française sur des points côtiers insurgés, où il rétablit le commerce français (-). Il est notamment chargé par le gouvernement français d’enquêter sur les accusations de traite esclavagiste clandestine lancées contre la maison Régis. Février : abolition du monopole d’État sur le commerce du Bilad es-Sudan sous la pression internationale. Les commerçants Jallaba sont supplantés par les Khartoumiens dans le commerce avec l’Aequatoria et le Bahr el-Ghazal. Ceux-ci s’engagent dans des razzias d’esclaves, la chasse à l’éléphant et n’hésitent pas à confisquer des biens de prestige accumulés par les chefs de lignage. Ils établissent des zariba (entrepôts commerciaux) et daym ou dem (postes fortifiés) en collaboration avec les notables locaux. Cette collaboration se transforme peu à peu en rapports de domination et d’exploitation forcenées des princes marchands, qui deviennent la règle après 1860. 23 mai : 166 Brésiliens du Pernambouc quittent le Brésil à la suite de l’insurrection de 1848-1849 ; ils arrivent le à Moçâmedes en Angola et sont rejoints par 327 émigrants brésiliens dans les deux ans. Ils développent la culture de la canne à sucre, ruinée dans le nord-est du Brésil. Kolobeng : début des expéditions de David Livingstone entre 1849 et 1871 en Afrique centrale et australe. Il traverse le désert du Kalahari et atteint le lac Ngami le . Août : John Duncan, nommé vice-consul du Dahomey, arrive à Ouidah. 28 septembre : Édouard Bouët-Willaumez obtient l’autorisation de fonder Libreville, « village chrétien et français », pour accueillir les esclaves libérés des bateaux négriers.