Résumé
thumb|400px|Exemples de types de design possible pour des fermes verticales La notion de ferme verticale ou d'agriculture verticale regroupe divers concepts fondés sur l'idée de cultiver des quantités significatives de produits alimentaires dans des tours, parois ou structures verticales, de manière à produire plus sur une faible emprise au sol, éventuellement en ville pour répondre à des besoins de proximité (filières courtes). Certains projets sont des sortes de gratte-ciel consacrés à l'agriculture (farmscrapers en anglais). L'idée de base des projets les plus souvent cités vient d'un concept développé en 1999 par Dickson Despommier, professeur en santé environnementale et microbiologie à l'université Columbia à New York avec des étudiants diplômés d'une classe d'écologie de la santé (Medical ecology class). Selon lui, une telle tour pourrait être construite pour environ 84 millions de dollars US. La première tour a été ouverte à Singapour en 2012. Le design architectural de ces tours a d'abord été développé par Andrew Kranis de l'université Columbia et Gordon Graff à l'université de Waterloo. Selon les projets, les objectifs peuvent varier ; avec par exemple : une solution possible aux problèmes de faim dans le monde (La FAO promeut une agriculture urbaine), tout en créant des emplois locaux et en fournissant des produits frais à la population locale ; une solution pour répondre au manque de terres cultivables (car la ferme verticale est généralement imaginée comme étant construite dans un tissu urbain). Cela pourrait réduire la déforestation, la désertification et d'autres conséquences de l'extension de l'agriculture intensive ou extensive sur des biomes de plus en plus dégradés, pollués et écologiquement fragmentés par cette agriculture et les routes qu'elle nécessite ; un moyen de recycler en boucle courte et locale certains déchets organiques solides ou liquides (après méthanisation ou compostage) des produits fermentescibles, eaux usées un moyen de diminuer l'empreinte écologique d'un quartier (ou écoquartier) en le rendant pour partie autarcique pour l'alimentation, et en diminuant les besoins en transports routier ou ferroviaire ; une contribution à l'amélioration de la qualité de l'air urbain (pompe à , production d'oxygène natif par les plantes cultivées.
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