vignette|Un image qui représente le vote de valeurs qui est un système de vote
Le vote par valeurs, vote par notes, vote par notation ou vote de valeur est un système de vote, ou plus exactement une famille de systèmes. Le principe consiste à ce que chaque électeur associe une note à chaque candidat.
Ce mode de scrutin est efficace pour favoriser les candidats consensuels, pour s'affranchir du "vote utile" et pour exprimer sa désapprobation autant que son approbation et permet d'empêcher les phénomènes de tyrannie de la majorité. Le théorème d'impossibilité d'Arrow n'est également pas valide pour ce mode de scrutin.
Le vote par valeurs est recommandé par The Center for Election Science, Center for Range Voting, Citoyens pour le Vote de Valeur, Counted, RangeVote.com et The Equal Vote Coalition.
Un système de vote par valeurs se définit en premier lieu par l'échelle de valeurs proposée aux électeurs pour chaque option de vote.
L'échelle peut être simplement exprimée numériquement sur une plage de valeur allant par exemple de -5 à +5, ou de 0 à 100.
L'échelle peut aussi être exprimée symboliquement ou sémantiquement. L'échelle est alors ramenée à un nombre de 5 voire 7 valeurs ; par exemple : À rejeter, Insuffisant, Passable, Assez Bien, Bien, Très Bien, Excellent.
L'échelle peut comporter simplement deux valeurs (oui/non). On parle alors de vote par approbation.
Il existe plusieurs modes de calculs pour déterminer le résultat de l'élection :
La méthode de la somme consiste à additionner les valeurs attribuées par les électeurs à chaque option. L'option retenue est celle qui a obtenu le plus de points. On parle alors souvent de vote par note, et en anglais de . Cette méthode a l'avantage d'être très simple et ne nécessite pas de moyens électroniques pour aboutir au résultat. Elle peut cependant être sensible aux votes stratégiques. Cette méthode est couramment utilisée dans les jurys et les compétitions et doit être adaptée à ce cadre. Le vote par évaluation peut être considéré comme appartenant à la famille des votes pondérés.
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Le jugement majoritaire est un mode de scrutin inventé par deux chercheurs français du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Michel Balinski et Rida Laraki. Il repose sur une théorie mathématique publiée en 2007 dans les Proceedings of the National Academy of Sciences et développée dans un livre paru chez MIT Press en 2011. Le jugement majoritaire est une des méthodes de vote permettant de contourner le résultat du théorème d'impossibilité d'Arrow (1951) en théorie du choix social.
Le vote préférentiel est une modalité du scrutin proportionnel plurinominal dans lequel les électeurs peuvent voter pour un ou plusieurs candidats sur une ou plusieurs listes. Le nombre de sièges est réparti proportionnellement entre les listes, puis les sièges obtenus par chaque liste sont distribués entre les candidats en fonction de leur score personnel. En France, la loi électorale du (article 15) permettait aux électeurs de modifier l'ordre d'inscription des candidats sur les listes en inscrivant un numéro d'ordre en face du nom d'un, de plusieurs ou de tous les candidats de la liste selon la formule du vote préférentiel.
Le paradoxe de Condorcet dit qu'il est possible, lors d'un vote où l'on demande aux votants de classer trois propositions (A, B et C) par ordre de préférence, qu'une majorité de votants préfère A à B, qu'une autre préfère B à C et qu'une autre préfère C à A. Les décisions prises à une majorité populaire par ce mode de scrutin ne sont donc pas, dans ce cas, cohérentes avec celles que prendrait un individu supposé rationnel, car le choix entre A et C ne serait pas le même selon que B est présent ou non.
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