Le végétarisme bouddhique est une pratique alimentaire, qui, au-delà du simple végétarisme excluant la consommation de chair animale, a une histoire et des bases philosophiques précises, spécifiques au bouddhisme. thumb|right|Édit à la fois en grec et araméen par le roi Ashoka, de Kandahar. Anciennement au Musée national afghan de Kaboul, désormais détruit. Traduction : « Dix ans du règne ayant été achevé, le roi Piodasses (Ashoka) a fait connaître la Piété (εὐσεβεστέρους) aux hommes, et à partir de ce moment, il a rendu les hommes plus pieux, ainsi que tout ce qui vit dans le monde entier. Et le roi s'abstient de tuer les êtres vivants, et d'autres hommes qui sont chasseurs et pêcheurs du roi ont renoncé à leur chasse. Et si certains étaient intempérants, ils ont cessé l'intempérance qui était en leur pouvoir, et obéissant à leurs père et mère et aux anciens, en opposition au passé aussi dans l'avenir, en agissant ainsi en toute occasion, ils vont vivre mieux et plus heureux. » D'après le vinaya, le Bouddha indique qu'il existe trois sortes de viandes pures (三種淨肉 sān zhǒng jìng ròu) et dix sortes de viandes impures et il demande de s'abstenir de ces dernières. Il ne s'agissait donc pas d'interdire la viande mais de réguler sa consommation. D'après A. Waley, cet interdit se fit plus rigoureux en Inde aux environs du . Il est peu probable que le Bouddha (historique) ait considéré l'ensemble de ses enseignements philosophiques comme une religion proprement dite. Bien qu'il ait créé un ashram, comme n'importe quel guru brahmane qui accepte d'offrir ses enseignements, le dernier message qu'il adressa à ses disciples fut de « rechercher avec diligence leur Salut ».