Résumé
vignette|Une alimentation végétarienne est essentiellement constituée de produits dérivés de végétaux (céréales, légumineuses, fruits, légumes, algues, herbes et épices), de champignons, de minéraux (sel, iode, nigari (dans le tofu)), et éventuellement de lait, d'œufs, de miel, mais pas de chair animale. vignette|Exemples de plats végétariens (de gauche à droite, et de haut en bas) :— Thali végétarien de l'Uttar Pradesh, Inde— Repas végétarien dans un temple à Nagano, Japon— Falafels à Paris, France— Salade végétarienne à Palerme, Italie. Le végétarisme est une pratique alimentaire qui exclut la consommation de chair animale. Elle est associée à la cuisine végétarienne. Dans sa définition la plus large, l'ovo-lacto-végétarisme, cette pratique alimentaire comprend des produits végétaux, minéraux, des champignons, mais aussi certains produits animaux tels que les œufs, le lait, les produits apicoles, et leurs produits dérivés. Il s'agit du végétarisme occidental traditionnel dont les pratiquants étaient appelés « pythagoréens ou pythagoriciens » jusqu'en 1847. Le végétarisme indien (hindou, jaïn et sikh), basé sur l'ahimsa (« non-violence »), autorise la consommation de produits laitiers (sous certaines conditions) mais exclut les œufs. Le végétarisme est pratiqué pour des motivations diverses : respect de préceptes religieux ou de coutumes culturelles, convictions éthiques relatives à la souffrance animale dans l'élevage, ou lors de l'abattage ou encore refus par principe de l'exploitation animale, souci personnel de préserver sa santé (soulevé par des études sur l'effet général de la viande sur la santé ou par des scandales sanitaires), objectif de réduire son impact environnemental (préservation des ressources : hydrocarbures et autres sources d'énergie, déforestation, usage de l'eau, engrais ; préservation de la biodiversité, notamment marine) et en particulier de réduire son impact sur le climat (émission de gaz à effet de serre : dioxyde de carbone, méthane, oxyde nitreux), souci sanitaire collectif (risques d'émergence d'antibiorésistance, de zoonoses, de pénuries alimentaires locales liées à la consommation de ressources pour l'élevage), interrogations relatives à la traçabilité des produits, ou encore, dégoût de la viande.
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