vignette|redresse=1.5|Membres du groupe révisionniste en train d'installer une bannière où est inscrit « (Enseignez) la vraie histoire aux enfants » en face du sanctuaire Yasukuni.
La guerre des Manuels est une expression qui désigne les tensions entre la Chine, la Corée du Sud, et le Japon au sujet des manuels d'histoire japonais.
Ces tensions débutent en 1982 lors du processus d'homologation de nouveaux manuels d'histoire par le ministère de l'Education japonais, où est relevé un problème de terminologie. Elles sont ravivées en 2001 lors de la publication par la maison d'édition Fusōsha du manuel de la , ou , une organisation nationaliste et révisionniste. Le manuel minimisait notamment les crimes de guerre du Japon Shōwa commis par l'armée impériale japonaise en Chine durant la seconde guerre sino-japonaise (comme le massacre de Nankin, où entre et chinois ont été tués en six semaines).
Les populations chinoise et coréenne se sont indignées qu'un tel manuel puisse être publié et ont accusé le Japon de révisionnisme. Le gouvernement coréen lui reprochait notamment de promouvoir une opinion pro-annexion coréenne en louant les apports bénéfiques de cette colonisation à la Corée. Le gouvernement japonais refusa cependant de modifier ledit manuel estimant que, étant édité par une société privée, il relevait de la compétence des préfectures d'approuver ou non le manuel (le taux d'adoption de ce manuel en 2001 était de 0,039 %). Le gouvernement japonais estime également avoir, à de nombreuses reprises, émis ses « profonds remords » sur cette période de l'Histoire alors que les plaignants soutiennent que ces remords ont été exprimés à titre personnel par quelques premiers ministres sans jamais être ratifiés par la Diète du Japon. Le gouvernement japonais reproche par ailleurs à la Chine de laisser les courants antijaponais s'exprimer de la sorte.
Les tensions autour des manuels d'histoire ne se limitent pas à l'ouvrage de la Tsukuru-Kai.
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vignette|Le Yasukuni-jinja. Le Yasukuni-jinja est un sanctuaire shinto au centre de controverses internationales entre le Japon et ses voisins coréens et chinois. Il est dédié aux personnes mortes au combat en servant l'empereur du Japon au cours des différents conflits de 1867 à 1951. Cela inclut des civils en service et des fonctionnaires du gouvernement. Le sanctuaire est censé accueillir les âmes réelles des morts en tant que kami (« esprits/âmes »).
Camionnette d'un groupe uyoku.|300px|thumb est un terme générique qui désigne divers groupes japonais ultra-nationalistes parmi lesquels on trouve le groupe . Ces groupes demeurent marginaux au Japon mais assurent une présence fréquente dans les grandes villes japonaises où l'on peut voir des camionnettes noires appelées munis de haut-parleurs appelant les gens à se joindre à leurs idées et jouant le Kimi Ga Yo. Certains groupes uyoku sont affiliés aux organisations criminelles des Yakuzas.
vignette|Civils chinois enterrés vivants. Les crimes de guerre japonais sont les crimes de guerre qui ont été commis par les Japonais au cours de la période de l’impérialisme japonais, à partir de la fin du jusqu’en 1945, principalement durant la première partie de l'ère Shōwa. D’autres termes, tels que « holocauste asiatique » ou « atrocités de guerre japonaises », sont également utilisés pour désigner cette période.