Les Tavernes (Vaud) | EPFL Graph Search

Les Tavernes is a former municipality in the district of Lavaux-Oron in the canton of Vaud in Switzerland. The municipalities of Bussigny-sur-Oron, Châtillens, Chesalles-sur-Oron, Ecoteaux, Oron-la-Ville, Oron-le-Châtel, Palézieux, Les Tavernes, Les Thioleyres and Vuibroye merged on 1 January 2012 into the new municipality of Oron. Les Tavernes had an area, , of . Of this area, or 72.1% is used for agricultural purposes, while or 22.3% is forested. Of the rest of the land, or 3.9% is settled (buildings or roads), or 1.7% is either rivers or lakes. Of the built up area, housing and buildings made up 2.6% and transportation infrastructure made up 1.3%. Out of the forested land, all of the forested land area is covered with heavy forests. Of the agricultural land, 46.3% is used for growing crops and 24.5% is pastures, while 1.3% is used for orchards or vine crops. All the water in the municipality is flowing water. The former municipality was part of the Oron District until it was dissolved on 31 August 2006, and Les Tavernes became part of the new district of Lavaux-Oron. The blazon of the municipal coat of arms is Sable, a Bend lozengy Argent and Gules between two Cups Or. Les Tavernes had a population () of 130. , 7.1% of the population are resident foreign nationals. Over the last 10 years (1999–2009 ) the population has changed at a rate of 18.3%. It has changed at a rate of 11.9% due to migration and at a rate of 6.4% due to births and deaths. Most of the population () speaks French (119 or 97.5%), with German being second most common (2 or 1.6%) and Portuguese being third (1 or 0.8%). The age distribution, , in Les Tavernes is; 16 children or 12.4% of the population are between 0 and 9 years old and 18 teenagers or 14.0% are between 10 and 19. Of the adult population, 13 people or 10.1% of the population are between 20 and 29 years old. 14 people or 10.9% are between 30 and 39, 23 people or 17.8% are between 40 and 49, and 10 people or 7.8% are between 50 and 59. The senior population distribution is 12 people or 9.

Grevelingen. Reconstruire l’estuaireUne étude sur les risques et les potentialités de la réouverture du delta Rhin-Meuse.

Loan André Louis Laurent

Les deltas comptent parmi les milieux les plus vulnérables aux changements alors même qu’ils sont toujours en devenir. Ils sont des environnements matériels en perpétuel flux où tout est destiné à se dégrader ; des lieux de transformations agitées et d’interactions silencieuses où l’eau et la terre se donnent réciproquement forme. Le Plan Delta, l’une des plus grandes réalisations des Pays-Bas au cours des siècles passés, a fait du delta Rhin-Meuse l'un des territoires les plus denses et les plus sûrs du monde. Pourtant, un de ses bras de mer, le Grevelingen, a été fermé par d’énormes barrages. Ceux-ci le transforment en une étendue d’eau salée morte et statique, rompent les continuités écologiques deltaïques en fragmentant les eaux par des lignes de séparations solidifiées et en cristallisant le régime de la technonature néerlandaise. Un retour des marées dans le Grevelingen s’impose donc. Les contraintes modernes assignées aux processus fluviaux et côtiers se heurtent désormais à des amplitudes croissantes, appelant une approche plus complexe et résiliente, où contrôle et flexibilité forment un équilibre dynamique. Ce passage paradigmatique d'un système binaire à une stratégie de protection progressive et d'inondabilité nécessite de repenser la réciprocité entre le cadre de vie et les processus naturels, en concevant des frontières mouvantes pour des territoires fluctuants. Il s’agit de porter une attention particulière aux intermédiaires et aux franchissements pour progressivement rompre la dichotomie entre techno-infrastructures et écosystèmes infrastructurels, restaurer une socioécologie estuarienne pour le Grevelingen et redéfinir la relation perdue entre la ville et le delta.

2023

Projet EduNum - obligatoire et postobligatoire. Rapport sur la quatrième année.

Francesco Mondada, Frédérique Michèle Chessel-Lazzarotto, Julie Clerget, Laila Abdelsalam El-Hamamsy, Emilie-Charlotte Monnier, Gregory Vivian Raymond Liegeois, Christiane Caneva, Yves Léonard Froidevaux, Daniel Badoux, Gilles Bourquin

L’année scolaire 2021-2022 a constitué un tournant décisif avec l’entrée de tous les cycles dans le projet EduNum. L’organisation, la logistique, la conception des formations con- tinues, des ressources pédagogiques et leur monitoring ont représenté un défi important pour toutes les équipes impliquées. Deux éléments significatifs sont à relever: 1) l’entrée du cycle 3 dans la phase de pilotage tant pour la partie “usages et médias” que pour la partie “science informatique” et 2) la constitution d’un groupe de travail pour réfléchir aux questions de développement dura- ble. Sur le plan de l’enseignement postobligatoire, les équipes ont poursuivi leur travail de création des ressources pédagogiques, de mise à jour de la plateforme technologique et la préparation de sessions de formation pour les enseignant-es. À noter que ce document est consacré à l’enseignement obligatoire (cycle 1, cycle 2 et cycle 3 “usages et médias”) et postobligatoire. Un deuxième rapport est dédié au cycle 3 “science informatique” et au Certificate of advanced studies (CAS) mis en place pour former les enseignant-es qui vont enseigner cette discipline. Sur le plan des ressources pédagogiques, les équipes ont été impliquées dans la mise à jour du moyen d’enseignement “Décodage” pour le cycle 1 et la préparation de nouveaux contenus pour les cycles 2 et 3 qui seront exposés dans le rapport 2022 (septembre -décembre). Concernant le postobligatoire, l’équipe Modulo a produit les ressources pour la deuxième année de gymnase. La synthèse de ce travail est présentée dans la partie 1 du rapport. Sur le plan de la formation continue du corps enseignant, des enseignant-es formateur-ic- es et des personnes-ressources, le travail s’est poursuivi comme les années précédentes avec des retours très satisfaisants de la part des participantes et participants. Les princi- paux résultats du monitoring des formations sont exposés dans la partie 3. Au niveau des formations continues, pour le cycle 1, cette deuxième année de déploie- ment s’est poursuivie avec 17 établissements de la phase 1 et avec 718 enseignant-es inscrit-es à la formation. 14 enseignant-es formateur-ices du cycle 1 ont été formé-es et ont ensuite dispensé la formation à leur tour aux enseignant-es. Environ 74 personnes-res- sources ont été formées et ont accompagné les enseignant-es de leurs établissements respectifs avec l’objectif final de faire acquérir aux élèves les compétences en éducation numérique, telles que définies dans le plan d’étude romand pour l’éducation numérique. Comme en 2020-2021 le COVID avait perturbé l’organisation des journées de formation pour le cycle 1 pilote, des journées ont été proposées aux enseignantes et enseignants concernés pendant cette année scolaire. Pour le cycle 2 5-6 pilote, les formations se sont poursuivies comme prévu. Pour le cycle 2 7-8, par contre, la crise sanitaire a de nou- veau eu un impact sur l’organisation et une journée de formation sur les trois initialement prévues a été reportée à la rentrée 2022. Pour le cycle 3, les enseignant-es et les per- sonnes ressources des 9 établissements pilotes concernés ont suivi les formations dont le concept théorique ainsi que les modalités sont exposées dans la partie 2 de ce rapport. Concernant le postobligatoire, une cinquantaine d’enseignantes et d’enseignants ont bénéficié de deux sessions de formation de six demi-journées. Les parties 3 et 4 de ce rapport sont consacrées au travail de monitoring mené par l’équi- pe de recherche dans le cadre d’un partenariat avec les praticiens (formatrices et forma- teurs, conceptrices et concepteurs des ressources pédagogiques, partenaires des autres institutions). L’objectif de ce travail est d’analyser les différents volets du projet dans le but d’ajuster et d’améliorer de manière itérative les formations, les ressources pédagogiques, et d’accompagner les actrices et les acteurs impliqués dans la réussite d’EduNum. Les travaux exposés dans les parties 3 et 4 sont complémentaires. Dans la partie 3 nous présentons le modèle théorique qui sous-tend les enquêtes menées. Ces dernières sont constituées de questions fermées et ouvertes que les participant-es complètent à la fin d’une journée de formation. Les résultats de ces retours de la part des enseignant-es indiquent une formation perçue comme étant de qualité et où les équipes de formation sont fortement impliquées. Les formations sont jugées intéressantes et utiles alors que les ressources proposées sont globalement perçues comme faciles à utiliser en classe. Le soutien hiérarchique et le soutien des collègues sont globalement présents. En C2 7-8P, une attention particulière devrait être portée aux ressources vues en forma- tion qui montrent des résultats plus faibles dans l’intention d’utilisation des ressources en classe. Ce résultat est renforcé par un besoin de soutien technique ou pédagogique complémentaire en C2 7-8P, où les contenus de science informatique abordés sont plus pointus qu’en C1. La mise en jeu des compétences numériques dans la classe en C3 ap- paraît acceptable et sera mesurée à nouveau lors des prochaines journées de formation. Plus généralement, les rapports de monitoring réalisés tout au long des journées de for- mation font régulièrement état d’un manque de temps et d’accompagnement technique et/ou pédagogique, vecteurs d’une moindre adoption et pérennisation des contenus de formation dans la classe. Concernant la formation des personnes-ressources qui a été organisée de manière dif- férente dans les 3 cycles pour répondre aux besoins et au contexte qui leur est propre, les résultats mettent en avant des conditions satisfaisantes. De plus, les résultats de ces retours de formation ont souvent mis en évidence des éléments à explorer et étudier par d’autres méthodologies de recherche (qualitatives, quantitatives, mixtes, expérimentales, etc.). La partie 4 y est consacrée. Les études menées sont présentées de manière succincte pour que le ou la lecteur-ice puisse se faire une idée des questions de recherche, de la méthodologie, des principaux résultats et surtout des recommandations proposées aux diverses parties prenantes. Ces études touchent l’établissement scolaire de manière ho- listique, les directions d’établissement, le corps enseignant, les personnes-ressources, les enseignant-es formateur-ices et les élèves. Les études concernant les ressources péda- gogiques se trouvent dans les sections dédiées aux enseignant-es et aux élèves. Pour des informations plus complètes sur ces études, le ou la lecteur-ice est invité-e à consulter le site web du Centre LEARN dédié au projet EduNum, où ces études sont et seront disponibles au fur et à mesure que les articles scientifiques seront publiés.

EPFL - LEARN Center for Learning Sciences2022

"Overgreened" – affectation future du bâtiment du Smart Living Lab à Fribourg

Malgré leurs espaces végétalisés, les villes les plus vertes ne répondent pas à notre besoin profond de nous immerger dans la nature. Le projet vise donc à la faire pénétrer au cœur de nos activités. Il exprime la conviction que l'architecture a le potentiel de renouer le lien entre l'homme et la nature. Le bâtiment du Smart Living Lab à Fribourg, qui entre dans sa phase d’exécution en 2021, sert de base à l’intervention. En tant que lieu dédié à la recherche et l’expérimentation, il devient une expérience en soi où l’existant et la superstructure végétale à venir interagissent. De nombreuses stratégies d’intégration de la végétation se superposent pour former des zones de travail et de repos inhabituelles et de qualité : les espaces extérieurs sont couverts d’une canopée végétale qui entre dans le bâtiment, la circulation est entièrement déplacée à l'extérieur, les îlots végétaux pénètrent les lieux de travail et de rencontre… Tout cela a pour effet d’atténuer la frontière entre l'intérieur et l'extérieur. Le jeu qui consiste à fermer la perspective par des barrières vertes horizontales et verticales surprend et permet une immersion dans la nature. Le bâtiment du Smart Living Lab devient le cœur du site entier de la Bluefactory. Une borne de recharge des batteries pour l’homme et un endroit de compensation écologique pour la faune et la flore. En raison de sa hauteur, le mur végétal de la tour du silo se mue en point de repère pour la ville de Fribourg.

2020