RōmajiLe terme désigne les caractères de l'alphabet latin utilisés dans le cadre de l'écriture japonaise. Ils se surajoutent aux deux syllabaires initiaux du japonais : les hiraganas et les katakanas. Wāpuro rōmaji Ils sont peu utilisés dans la langue japonaise et servent surtout à : remédier aux incompatibilités techniques, lorsque les caractères traditionnels ne sont pas disponibles (adresses Web ou courriel) ; saisir des textes à partir d'un clavier latin – QWERTY généralement – dans les logiciels de traitement de texte, et plus généralement dans les interfaces homme-machine grâce à une , par exemple « wikipedia » est transformé en ウィキペディア.
Romanisation (écriture)La romanisation (ou latinisation) est la transcription ou la translittération d'une écriture non latine vers une écriture latine. La romanisation de la langue chinoise désigne en même temps cette transcription et le projet ambitieux de “moderniser” la langue en l'écrivant avec l'alphabet latin, sous l'égide de la république de Chine puis de la république populaire de Chine. Coréen : McCune-Reischauer ; romanisation révisée du coréen ; romanisation Yale (voir l'article en anglais).
Quantité vocaliqueLa quantité vocalique est la longueur ou durée d'une voyelle. En effet, une voyelle peut être brève ou longue ; de nombreuses langues, notamment le latin classique, l'arabe et le grec ancien, font usage de cette distinction dans leur phonologie. La quantité vocalique est généralement marquée en philologie par un signe diacritique : une brève pour les voyelles brèves (Ă, ă) et un macron pour les voyelles longues (Ā, ā).
KunreiLa est une méthode de romanisation du japonais. Elle a été introduite par le ministère japonais de l’Éducation dans une série de circulaires de 1937 à 1954. Comme le système Nihon-shiki, elle est fondée sur une structure logique (produit cartésien de consonnes initiales et de voyelles finales), mais préfère la prononciation phonétique pour les particules enclitiques. La norme ISO 3602:1989 l’institue comme norme officielle de transcription du japonais.
Alphabet latinalt=|vignette|350x350px|Distribution de l'alphabet latin. L'alphabet latin' est un alphabet bicaméral comportant vingt-six lettres de base, principalement utilisé pour écrire les langues d’Europe de l'Ouest, d'Europe du Nord et d'Europe centrale, ainsi que les langues de nombreux pays qui ont été exposés à une forte influence européenne, notamment à travers la colonisation européenne des Amériques, de l'Afrique et de l'Océanie.
GéminationEn phonétique, la gémination est une unité suprasegmentale consistant en un redoublement de consonne, laquelle possède ainsi une durée accrue perceptible à l'oreille. C'est un cas particulier de la quantité consonantique longue car on dit d'une consonne qu'elle est géminée quand, phonologiquement parlant, la consonne longue est répartie entre la fin (ou coda) d'une syllabe et le début (ou attaque) de la syllabe suivante. Par exemple, dans un mot qu'on analyserait [kalla], la consonne /l/ serait géminée dans un découpage en syllabes [kal.
Rekishiteki kanazukaiThe historical kana orthography, or old orthography, refers to the kana orthography in general use until orthographic reforms after World War II; the current orthography was adopted by Cabinet order in 1946. By that point the historical orthography was no longer in accord with Japanese pronunciation. It differs from modern usage (Gendai kana-zukai) in the number of characters and the way those characters are used.
Macron (diacritique)Le macron est un diacritique de plusieurs alphabets : latin, grec et cyrillique. Il prend la forme d’une barre horizontale que l’on place le plus souvent au-dessus (suscrit) d’une voyelle. Son principal rôle est d’indiquer que le signe qui le porte reçoit une quantité vocalique longue. La voyelle longue ainsi constituée se différencie de la lettre écrite sans signe particulier considérée comme brève. Signe diacritique suscrit : .
KatakanaLes sont un des deux syllabaires utilisés en japonais. Comme les hiraganas les katakanas sont des signes correspondant à des mores (i, ro, ha, ni, ho, he, to, ka, ki, ku, ke, ko, etc.). Ils sont utilisés dans le système d'écriture japonais pour transcrire les mots d'origine étrangère autres que le chinois, les noms propres étrangers (patronymes, toponymes), les noms savants normalisés ou standardisés (日本の学名 ou 和名), des espèces biologiques (animaux, végétaux, champignons et algues) et les onomatopées japonaises.
OrthographeEn linguistique, le terme orthographe (du latin orthographia, lui-même issu du grec , composé de , « droit, correct », et de , « écrire ») dénomme un système de règles concernant l'écriture d'une langue, faisant partie de son standard, en comparaison duquel on juge comme correctes ou incorrectes les formes que les utilisateurs réalisent en écrivant cette langue.