Les langues formosanes sont un regroupement géographique qui regroupe 9 branches sur 10 de la famille austronésienne. Les langues malayo-polynésiennes n'en font pas partie. Elles sont parlées par les aborigènes de Taïwan, qui représentent environ de la population de l'île. On estime maintenant que Taïwan est le berceau de toutes les autres langues austronésiennes, en raison de la diversité linguistique et de l'archaïsme des langues austronésiennes parlées à Taïwan. Le reste de la population (les Hans) y parlant des langues chinoises (langues sino-tibétaines, dont majoritairement le mandarin) et le taïwanais (dialecte du minnan, langue médiévale chinoise).
droite|vignette|Répartition géographique des langues formosanes
Les langues de Taïwan, en particulier celles du nord, représentées par le groupe atayalien, le seediq et le tsou, incite la plupart des chercheurs à voir dans cette île le berceau des langues austronésiennes. Les recherches archéologiques et la comparaison culturelle révélant l'étroite affinité entre Taïwan et le continent voisin depuis le début du peuplement de l'île (vers le cinquième millénaire av. J.-C.) permettent cependant de conclure maintenant que ses habitants en étaient originaires. Cela permet d'en déduire que le véritable berceau initial des langues austronésiennes est à rechercher sur le littoral oriental de la Chine actuelle, sans doute dans l'embouchure du Yangzi Jiang où fleurissait la culture de Hemudu. C'est là que semblent avoir été inventés les embarcations à balancier, les habitations sur pilotis, la domestication du porc et autres éléments caractéristiques de la civilisation austronésienne.
La famille austronésienne regroupe plus de et parlers dans une aire allant de Taïwan à la Nouvelle-Zélande et de Hawaï et l’île de Pâques jusqu'à Madagascar.
Les Austronésiens ont dû arriver à Taïwan il y a depuis le littoral de la Chine du Sud, où ils pratiquaient déjà la culture du millet et du riz.
Les Hans de Taïwan parlent des dialectes hakka et du min méridional.
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Une conversion linguistique est un processus dans lequel les membres d'une communauté abandonnent progressivement leur langue maternelle au profit d’une autre. L’avancement de la conversion à un instant donné correspond au pourcentage du nombre de membres de la communauté parlant plus fréquemment la nouvelle langue à la maison. Cette information permet de mesurer l’évolution de l’utilisation de la langue au sein de la communauté. La période d’étude s’étend le plus souvent sur plusieurs générations, mais elle peut également se limiter à la durée de vie d’une personne.
Taïwan est sous domination japonaise entre 1895 et 1945, en étant incorporé à l'empire du Japon. La monnaie utilisée durant cette période est le yen taïwanais. Guerre sino-japonaise (1894-1895) Après la défaite face à l'empire du Japon en 1895, les Qing cèdent Taïwan et les îles Pescadores au Japon à perpétuité le , selon les termes du traité de Shimonoseki. Les dispositions du traité laissent une période de grâce pour les sujets han leur permettant de vendre leurs biens et retourner sur le continent.
Les Sakizaya, ou encore Sakiraya ou Sakiray (chinois : 撒奇萊雅) sont l'un des aborigènes de Taïwan, officiellement reconnus par la République de Chine. Ils sont près de individus. Les Sakizaya vivaient à l’origine dans le nord-est de Taïwan. En 1878, sous la dynastie des Qing, on les a déplacés plus au sud par la force, en les dispersant parmi les autres groupes amis. Plus tard, certains sont revenus dans leur région d'origine. Les Sakizaya finiront par adopter certaines coutumes amis.
Introduction and purpose: Language is the medium by which people interact with all aspects of their worlds, whether economics, health, the environment, or technology. In both development programs and technology, however, language is usually given secondary ...