La campagne de Nouvelle-Guinée fut, durant la Seconde Guerre mondiale, l'un des théâtres d'opérations de la Guerre du Pacifique. Elle se déroula en parallèle à la campagne des îles Salomon ; certaines opérations étaient communes aux deux campagnes, du fait de la proximité des territoires. Elle a vu principalement s'opposer les armées australiennes et américaines aux armées japonaises.
Le territoire de la Nouvelle-Guinée, disposant d'une grande superficie adaptée pour les grandes bases terrestres, aériennes et navales, était aussi stratégiquement important par sa position même entre l'océan Pacifique et l'océan Indien. La partie occidentale de l'île, la Nouvelle-Guinée néerlandaise, était un territoire des Pays-Bas faisant partie des Indes orientales néerlandaises visées par les attaques de l'empire du Japon au début de 1942. La partie orientale, sous mandat de l'Australie, était répartie entre le Territoire de Papouasie et le Territoire de Nouvelle-Guinée. Si les Japonais n'envisageaient pas dans l'immédiat voire n'ont jamais réellement prévu d'envahir l'Australie, l'annexion de ces territoires aurait non seulement permis d'isoler ce pays, mais aussi de considérablement gêner les opérations maritimes des Alliés dans le Pacifique sud-ouest.
Invasion de Rabaul
Bataille de la mer de Corail
Invasion de Salamaua–Lae
Invasion de Buna-Gona
Les combats ont commencé avec l'assaut sur Rabaul, en Nouvelle-Bretagne, le . Rabaul tomba en février et devint la tête de pont de l'armée japonaise pour leurs campagnes en Nouvelle-Guinée. L'United States Army Air Forces et la Royal Australian Air Force lancèrent ensuite des campagnes de bombardements sur Rabaul, immédiatement après sa chute, puis à nouveau en 1943 jusqu'à la fin de la guerre.
Le 8 mars, les Japonais débarquèrent sans réelle opposition à Salamaua et à Lae, investissant le territoire de Papouasie, tandis que les Volontaires armés de Nouvelle-Guinée prenaient le maquis pour mener des actions de guérilla.