On appelle pollakiurie une fréquence excessive des mictions. Il s'agit d'un symptôme clinique, et non d'une pathologie. Toutefois, le volume d'urine produite en 24 heures n'est pas plus élevé pour autant, le patient a juste plus souvent envie d'aller uriner qu'à l'accoutumée, parfois en ayant la vessie vide.
Elles peuvent soit résulter d'une hyperactivité du détrusor (le muscle de la vessie), soit d'un obstacle à l'écoulement des urines.
Infections urinaires :
cystites (inflammation de la vessie),
pyélonéphrites (infection urinaire touchant le parenchyme d'un des reins et le bassinet sous-jacent),
urétrites (inflammation de l'urètre) ;
Troubles neurologiques entraînant des anomalies de la commande motrice, surtout dans les sections de la moelle épinière, où l'on aboutit à un fonctionnement de « vessie automatique » ;
En post-opératoire ou après traumatisme pelvien : spasme réflexe ou caillot sanguin faisant obstacle à la vidange vésicale pouvant évoluer vers un globe vésical ;
Diabète de type 1 ou de type 2 ;
Pathologies prostatiques chez l'homme :
hypertrophie bénigne de la prostate,
tumeur de prostate, ou prostatite, qui relève de deux mécanismes puisqu'il s'agit d'une infection de la glande prostatique : une augmentation de son volume gênant, ipso facto, la miction ;
Chez la femme : peut survenir en début de grossesse () ; associée à l'aménorrhée, elle constitue un signe évocateur. Elles peuvent également résulter d'une irritabilité vésicale, à la suite d'une compression par un myome utérin ou un kyste ovarien ;
Sclérose en plaques.
Le traitement dépend de la cause.
Code CIM-10 : R35 (nocturne) (sans incontinence), F45.