Concept

Cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou

Résumé
La cathédrale du Christ-Sauveur (en Храм Христа Спасителя), située à Moscou, a été édifiée une première fois entre 1839 et 1883 sur les plans de l’architecte russe Constantin Thon, en mémoire de la victoire de la Russie sur la Grande Armée de (en 1812). Détruite sous Staline en 1931, elle fut reconstruite presque à l’identique entre 1995 et 2000. Elle est dédiée au Christ Sauveur. C'est l'église-cathédrale de Moscou, siège du patriarcat. Le , jour de la défaite de l'armée napoléonienne en Russie, l'empereur Alexandre I ordonna depuis Vilno la construction, à Moscou, d'une cathédrale dédiée au Saint Sauveur, « en signe de gratitude à la Providence Divine, qui permit à la Russie d'être sauvée de la destruction qui la menaçait ». Cette guerre patriotique, considérée par beaucoup comme un avertissement divin contre la « gallomanie » qui s'était emparée de la société russe depuis le début du , engendra un élan de patriotisme au sein de toutes les couches sociales du pays, ce qui explique en grande partie les projets architecturaux proposés à l'empereur, qui recherchaient tous l'union du christianisme et de l'histoire russe. Initialement, le projet de l'architecte Alexandre Vitberg, présentant un édifice à trois étages et à trois autels consacrés respectivement à la Nativité, à la Transfiguration et à l'Ascension fut retenu. La première pierre de la cathédrale fut posée symboliquement le , jour du cinquième anniversaire de l'expulsion des troupes françaises de Moscou, sur la colline aux moineaux, où se trouvait cinq ans auparavant la dernière troupe de Napoléon. Cependant, après le décès d'Alexandre I, survenu le , Vitberg fut accusé de dilapidation des fonds de l'État pour n'avoir pas pu prendre les mesures nécessaires contre les pillages du chantier, et fut exilé à Viatka, dans l'Oural. Le nouvel empereur, Nicolas I, organisa un nouveau concours en , qui fut remporté par le célèbre architecte pétersbourgeois Konstantin Thon, déjà réalisateur du grand palais du Kremlin, et dont le style, alors nommé « russo-byzantin », ne laissa pas l'empereur indifférent.
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