vignette|Exemple de Papyrologie littéraire : fragment d'Hérondas Mimiambes 1 vers 1 à 15. La papyrologie grecque et latine (du grec ancien : πάπυρος / pápyros, « papyrus », et λόγος / lógos, « parole, discours, sujet d'entretien ») est la branche des études classiques qui déchiffre les documents grecs et latins provenant de divers sites de l’Égypte et surtout en exploite les données (papyri et ostraca). Par extension, elle étudie aussi l'étude de bien d'autres supports d'écriture, à l'exclusion de la gravure sur pierre (voir l'article épigraphie) et noue des liens étroits avec l'étude des codex (codicologie), de même que les écritures subsistantes d'autres régions du monde (surtout le Levant, la Grèce avec, par exemple, le Papyrus de Derveni et l'Italie avec les riches collections de Papyrus littéraires d'Herculanum). Cette discipline historique apparaît principalement comme l’étude d’une société de notables grecs ou hellénisés dans un milieu oriental bien spécifique, le monde égyptien tardif avec ses vieilles traditions sociales et religieuses. Toutefois, les limites de son domaine d'étude évoluent considérablement depuis la dernière génération du et, elles doivent faire l'objet ci-dessous d'un développement spécifique. La matière papyrologique est considérable: déjà en 1964, la base de travail, très partielle, sur laquelle le papyrologue Paul Bureth fondait ses études (sur la chronologie des empereurs romains et leurs titulatures officielles entre 30 avant notre ère et 284 de notre ère) comptait . En 2013, le nombre de papyrus réédités par la seule collection des Sammelbuch atteignait les etc. Le cœur du domaine de la papyrologie reste l'étude des documents grecs (puis aussi latins) retrouvés en Égypte entre la conquête d'Alexandre le Grand (en 332 avant notre ère) et les derniers locuteurs du grec après la conquête arabe de l'Égypte (aujourd'hui datés de la correspondance administrative entre le Gouverneur arabe Kurrah ben Sharik et l'un de ses fonctionnaires locaux, Basilios, en 714 de notre ère).