Un narcotique (du grec , torpeur) est une substance chimique capable d'induire, chez l'humain et chez l'animal, un état proche du sommeil et qui engourdit la sensibilité et ralentit la respiration. Ces produits sont cependant à distinguer des hypnotiques, sédatifs plus classiques utilisés comme somnifères, même si le terme narcotique peut parfois les inclure dans sa définition surtout dans un contexte historique.
Plus précisément il s'agit d'un groupe de dépresseurs, dérivés de l'opium ou présentant un profil pharmacologique similaire; ils sont parfois désignés sous le terme de morphinique. Leur but premier est l'analgésie, mais ils sont fréquemment détournés pour leurs effets euphorisants. Les produits tels que la morphine, la codéine, le tramadol, les fentanyls et l'héroïne sont les narcotiques les plus communs. Historiquement, l'usage de la péthidine fut également fréquent. L'utilisation de la morphine comme médicament ou comme drogue récréative date de l'antiquité et a perduré durant le Moyen Âge jusqu'à sa fabrication industrielle au début des années 1800. Les narcotiques synthétiques apparaîtront majoritairement au cours du 20e siècle.
Ils sont classés par l'OMS dans deux groupes différents (les paliers 2 et 3 des produits antalgiques), ce qui influence leurs conditions de prescription. Les produits de palier 3 sont moins accessibles et réservés aux cas où les produits de palier 2 seraient insuffisants.
Ces substances peuvent rapidement engendrer une toxicomanie et comportent un risque de surdose mortelle important.
Le sens du terme dans le discours vernaculaire a glissé et il s'utilise parfois comme synonyme de stupéfiant.
Le Dextromoramide, sans doute le narcotique le plus puissant à ce jour, autrefois libellé sous la spécialité pharmaceutique Palfium® a généré des milliers de cambriolages d'officine dans les années 70 et de vols d'ordonnanciers sécurisés, ceci en raison de la très forte addiction générant une souffrance psychique hystérique subséquemment à l'arrêt du traitement.
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The effects of the administration of the kappa agonist dynorphin1-17 and/or the kappa antagonist MR-2266-BS on ethanol preference was investigated using a paradigm by which rats develop alcohol preference. Administration of dynorphin shortly before or afte ...
Un opioïde est une substance psychotrope de synthèse (fentanyl) ou naturelle (opiacés qui agissent sur les récepteurs aux peptides opioïdes) dont les effets sont similaires à ceux de l'opium sans y être chimiquement apparentés. Les opioïdes exercent leurs effets par stimulation directe ou indirecte des récepteurs opiacés, qui sont surtout logés dans les systèmes nerveux central et parasympathique. Les récepteurs de ces organes servent de médiateurs à la fois aux effets bénéfiques et néfastes des opioïdes.
La prohibition des drogues est un principe d'interdiction sur la production, le commerce et l'usage de psychotropes qui peut être édictée par la loi, la morale ou la religion. La libéralisation des drogues est la politique opposée à la prohibition. Au niveau international, cette politique a été mise en place par diverses conventions de l'ONU (Convention unique sur les stupéfiants de 1961, Convention sur les substances psychotropes de 1971 et Convention contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes de 1988).
La convention unique sur les stupéfiants de 1961 convoquée par l'ONU fut ratifiée le 30 mars 1961 à New York. Elle comporte 183 signataires au 2005. Elle est entrée en vigueur en 1964 et fut modifiée par le protocole du 25 mars 1972. Elle est dite unique parce qu’elle remplace plusieurs conventions internationales. Son objectif est de limiter la production et le commerce de substances interdites en établissant une liste de ces substances, qualifiées de stupéfiants.
Using a paradigm by which rats forced to drink a weak ethanol solution (2.5% w/v) (conditioning session) develop ethanol preference in consecutive retention testing days, the effects of the administration of the kappa opioid antagonist MR-2266-BS, prior to ...
Lithiation of N-(2,2-diethoxyethyl)benzylamines I (R = Me, PhCH2) and reaction with electrophiles followed by acid-catalyzed cyclization leads to isoquinolines II (R1 = Me, MeO, CH2OH, MeS, Cl, Br, iodo) in 37-75% yield. [on SciFinder (R)] ...