En mathématiques, le théorème de Siegel–Mahler ou théorème de Siegel sur les points entiers stipule que pour une courbe algébrique lisse C de genre g > 0 définie sur un corps de nombres K, dans un espace affine, il n'y a qu'un nombre fini de points sur C de coordonnées dans l'anneau de entiers O de K.
Le théorème a été prouvé pour la première fois en 1929 par Carl Ludwig Siegel et a été le premier résultat majeur sur le équations diophantiennes qui ne dépendaient que du genre et non d'une forme algébrique particulière des équations. Pour g > 1, il a été remplacé par le théorème de Faltings en 1983.
En 1929, Siegel a prouvé le théorème en combinant une version du théorème d'approximation diophantienne de Thue-Siegel-Roth, avec le théorème de Mordell-Weil de géométrie diophantienne.
En 2002, Umberto Zannier et Pietro Corvaja ont donné une nouvelle preuve en utilisant une méthode basée sur le théorème du sous-espace.
Le résultat de Siegel était inefficace en pratique (voir les résultats effectifs en théorie des nombres), puisque la méthode de Thue en approximation diophantienne est également inefficace pour décrire d'éventuelles très bonnes approximations rationnelles des nombres algébriques. Des résultats efficaces dans certains cas dérivent de la méthode de Baker.
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A height function is a function that quantifies the complexity of mathematical objects. In Diophantine geometry, height functions quantify the size of solutions to Diophantine equations and are typically functions from a set of points on algebraic varieties (or a set of algebraic varieties) to the real numbers. For instance, the classical or naive height over the rational numbers is typically defined to be the maximum of the numerators and denominators of the coordinates (e.g.
vignette|Gerd Faltings. En théorie des nombres, le théorème de Faltings, précédemment connu sous le nom de conjecture de Mordell donne des résultats sur le nombre de solutions d'une équation diophantienne. Il a été conjecturé par le mathématicien anglais Louis Mordell en 1922 et démontré par Gerd Faltings en 1983, soit environ soixante ans après que la conjecture fut posée. Soit l'équation définie de la manière suivante : avec P un polynôme à coefficients rationnels.