United Fruit CompanyLa United Fruit Company est une ancienne entreprise bananière américaine. Fondée en 1899, elle prend le nom de Chiquita Brands International en 1989. Symbole de l'impérialisme américain, l'entreprise a inspiré à l'écrivain O. Henry l'expression « république bananière ». Forte de son monopole sur l'acheminement et la production des fruits exotiques, notamment au Guatemala, elle est parvenue à influencer les gouvernements d'Amérique latine pour que ces derniers limitent les réformes et les redistributions de terres en faveur des paysans de minifundio et des paysans sans terres.
Disparition forcéeUne disparition forcée se produit quand une organisation, le plus souvent un État, fait disparaître une ou plusieurs personnes par le meurtre ou la séquestration, tout en niant avoir arrêté la personne ou avoir connaissance d'où elle se trouverait : aucun certificat de décès n'est donc délivré, et, même si la personne n'est pas tuée, ni prescription ni habeas corpus ne sont acceptés. La disparition forcée est un crime contre l'humanité selon le statut de Rome de la cour pénale internationale depuis le juillet 2002.
QuetzaltenangoQuetzaltenango, aussi appelée Xela (prononcé « chéla »), est la deuxième plus grande ville du Guatemala après la capitale Guatemala. Elle est la capitale du département de Quetzaltenango et de la municipalité de Quetzaltenango. La population est estimée à , en y incluant le département. La population est à 65 % d'origine indigène ou amérindienne, à 32 % ladino, les 3 % restants provenant d'Europe. Durant la période précolombienne, Quetzaltenango était une ville maya appelée Xelajú, mot dérivant de « Xe laju' noj » signifiant « au pied de dix montagnes ».
République bananièreUne république bananière est un pays peu développé, dont l'économie repose typiquement sur la seule production de bananes, et dirigé par une ploutocratie autoritaire mise en place, aidée ou soutenue par des grandes multinationales de l'agroalimentaire, la principale étant la United Fruit Company. Par extension, l'expression est utilisée pour qualifier, de manière polémique ou satirique, toute forme de régime politique considérée comme autoritaire, dictatorial ou corrompu et qui doit son existence aux services qu'il offre aux multinationales d'un pays riche, voire toute accusation de corruption ou de dysfonctionnement politique.
Génocide de peuples autochtonesL'expression « génocide de peuples autochtones » est une formule controversée désignant la destruction massive de l'ensemble d'une collectivité ou d'une culture classée parmi les peuples dits autochtones, définis comme étant des minorités ethniques et dont le territoire historique et actuel est intégralement occupé par l'expansion coloniale ou par la formation d'un État-nation dominé par un groupe politique issu d'une puissance coloniale.
Chute des régimes communistes en EuropeLa chute des régimes communistes en Europe désigne l’effondrement entre 1988 et 1991, dans les sept pays de l'Europe centrale et orientale, des régimes communistes que Joseph Staline avait installés dans les années 1944 à 1949, officiellement afin de « se constituer un glacis protecteur » à la frontière occidentale de l'URSS, censée être « menacée par l'impérialisme capitaliste ». Devenus des États satellites de l'URSS, ces pays ont adopté, à peu de nuances près, le modèle politique et économique soviétique.
Anti-communist mass killingsAnti-communist mass killings are the politically motivated mass killings of communists, alleged communists, or their alleged supporters which were committed by anti-communists and political organizations or governments which opposed communism. The communist movement has faced opposition since it was founded and the opposition to it has often been organized and violent. Many anti-communist mass killing campaigns waged during the Cold War were supported and backed by the United States and its Western Bloc allies.
Génocide guatémaltèquevignette|Exhumation du site d'une fosse commune à Compalapa, Chimaltenango (2005). Le génocide guatémaltèque, ou parfois appelé génocide maya ou holocauste silencieux (en espagnol Genocidio guatemalteco, Genocidio maya, Holocausto silencioso) est l'ensemble constitué du massacre, de la disparition forcée, de la torture et de l'exécution sommaire de civils mayas lors d'opérations de contre-insurrection menées par des militaires du Guatemala. Les événements ont été rapportés notamment par Human Rights Watch.