était un sculpteur japonais actif à la fin du . La postérité l’identifie comme le fondateur de l’école Kei (Kei ha) de Nara dont le style sculptural devint prépondérant dans tout le Japon au . Il incarne la transition entre le style classique de l’époque de Heian établi par Jōchō et les nouvelles tendances réalistes de l’époque de Kamakura. Il eut pour apprenti les futurs maîtres de la sculpture japonaise de l’époque : Unkei, Kaikei et Jōkei.
thumb|left|upright|Tamonten, un des rois gardiens. Bois peint, 1189 (Nanendō, Kōfuku-ji).
Kōkei appartenait à la lignée des busshi (artistes bouddhiques) de Nara, branche peu connue issue de la lignée des sculpteurs de Kyoto, dont le maître Jōchō qui eut une forte influence sur la sculpture de l’époque de Heian. Mōri Hisashi précise que ses origines ne sont pas clairement connues, plusieurs hypothèses ayant cours. Toujours est-il que Kōkei fut probablement à Nara apprenti de Kōjo ou Kōchō ; il prit à la suite de Seichō la direction des busshi de Nara et établit l’école Kei de sculpture. Il fut honoré du titre de hōkyō en 1183, puis de celui de hōgen (second plus haut rang dans la hiérarchie des artistes bouddhiques) en 1194.
Il ne subsiste aucune des premières œuvres de Kōkei. Le plus ancien document mentionnant une de ses sculptures (Kichijōten) date de 1151. Son nom est également mentionné sur le Dainichi nyorai sculpté par son fils Unkei en 1176, suggérant qu’il a supervisé le travail de son apprenti. En 1177, il fut chargé de la réalisation du statuaire de la pagode à cinq étapes du Renge-ō-in à Kyoto.
Après la destruction des grands temples de Nara par les Taira en 1180 durant la guerre de Genpei, il participa aux travaux de restauration du Kōfuku-ji et du Tōdai-ji avec ses apprentis, dont Kaikei et ses deux fils Unkei et Jōkaku. Il demeure ainsi plusieurs de ses œuvres au Nanendō (Salle octogonale sud) du Kōfuku-ji dont il avait la charge : les quatre rois gardiens (Shi Tennō), les six patriarches de l’école Hossō et un Fukūkenjaku Kannon (en laque dorée sur bois), divinité principale de la salle qu’il sculpta en 1188 afin de remplacer l’originale de 746.
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vignette|Représentation de Jizō sculptée par Kaikei, membre de l'école Kei. L’ est une école japonaise de sculpture bouddhiste apparue au début de l'époque de Kamakura (c. 1200). Elle est nommée ainsi en raison du caractère présent dans le nom de ses principaux représentants. Originaire de Nara, l'école domine la sculpture bouddhiste au Japon aux et reste influente jusqu'au . Les historiens de l'art considèrent généralement la sculpture de l'école Kei comme le dernier âge d’or de la sculpture japonaise.
thumb|200px|Jizō, bois peint, Kaikei thumb|left|200px|Bodhisattva, laque, or et cuivre sur bois, cristaux pour les yeux, Kaikei était un busshi (sculpteur bouddhique dans le Japon ancien, comme Unkei et son maître Kōkei), actif de 1183 à 1223 d’après les documents subsistants. Il était membre de l’école Kei (Kei-ha), nommée ainsi en raison du kanshi figurant dans le nom de ses principaux représentants. Kaikei était également appelé Anna-dabutsu ou An Amida Butsu (en référence au bouddha Amida), et son style se nomme An’amiyō (style Anami).