vignette|Conséquences de l'explosion de la bombe atomique sur Hiroshima le .
L’équilibre de la terreur ou destruction mutuelle assurée (DMA, ou MAD en anglais) est une doctrine de stratégie militaire au sujet de la dissuasion nucléaire.
Doctrine élaborée à l'époque de la guerre froide, d'une part par l'Union soviétique (et ses satellites au sein du Pacte de Varsovie), et d'autre part par les États-Unis (et ses alliés au sein de l'OTAN), celle-ci affirme que l'utilisation à grande échelle de l'arme nucléaire par l'un des deux protagonistes provoquerait à coup sûr la destruction des deux camps. C'est la forme extrême de la dissuasion, où les bénéfices d'une attaque seraient invalidés par les pertes, puisqu'il y aurait annihilation de chacun des belligérants. Il est donc nécessaire pour chaque belligérant de disposer d'un arsenal d'armes de destruction massive suffisant pour annihiler l'ennemi.
Cette stratégie est une forme d'équilibre de Nash, dans lequel chacune des parties ne peut rompre l'équilibre qu'en s'exposant à être détruit.
Dissuasion nucléaire pendant la guerre froide
La doctrine sous-entendue par cette expression s'analyse comme la capacité pour chaque bloc d'annihiler l'autre par une attaque nucléaire massive en cas d'agression : le premier qui tente de détruire l'autre est en quelque sorte assuré d'être détruit à son tour, annulant complètement l'intérêt d'une telle attaque. Les puissances constituées représentaient des forces de destruction capables de « faire sauter plusieurs fois la planète », selon une expression populaire très en vogue à l'époque, en cas de guerre nucléaire. Les Américains renoncent donc à la doctrine des « représailles massives » pour celle d'une « riposte graduée ».
vignette|upright=1.2|Malgré leurs accords de limitation de têtes nucléaires, le stock d'armement nucléaire des deux superpuissances reste très important.
C'est en invoquant cette doctrine que, durant la guerre froide, les deux superpuissances qu'étaient les États-Unis et l'Union soviétique ont développé un stock d'armes nucléaires leur permettant de se détruire mutuellement et éviter qu'une « première frappe » adverse ne les désarme.
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La course aux armements nucléaires est la course aux armements, pour la suprématie en cas de guerre nucléaire, qui a eu lieu entre les États-Unis, l’Union soviétique et leurs alliés respectifs pendant la guerre froide. Elle sera à l'origine de l'initiative de défense stratégique lancée par Ronald Reagan. Durant cette période, en plus des stocks des États-Unis et de l’Union soviétique d’autres pays ont également développé des armes nucléaires, bien qu’aucun ne se soit engagé dans la production d’ogives à la même échelle que les deux superpuissances : il s'agit de la France, du Royaume-Uni, de la République populaire de Chine, d'Israël, de l'Inde, de l'Afrique du Sud et du Pakistan.
Nuclear peace is a theory of international relations which argues that the presence of nuclear weapons may in some circumstances decrease the risk of crisis escalation, since parties will seek to avoid situations that could lead to the use of nuclear weapons. Proponents of nuclear peace theory therefore believe that controlled nuclear proliferation may be beneficial for global stability. Critics argue that nuclear proliferation increases the chance of nuclear war through either deliberate or in-deliberate use of nuclear weapons, as well as the likelihood of nuclear material falling into the hands of violent non-state actors.
La RAND Corporation (« Research ANd Development »), fondée en 1948 par la Douglas Aircraft Company pour conseiller l'armée américaine, est une institution américaine de conseil et de recherche qui se donne pour objectif d'améliorer la politique et le processus décisionnel par la recherche appliquée et l'analyse stratégique. Elle a ensuite progressivement élargi son champ d'action en travaillant pour d'autres gouvernements, pour des fondations privées, pour des organisations internationales et pour des entreprises privées, sur des questions de défense et de sécurité ainsi que sur l'économie industrielle en général.