Êtes-vous un étudiant de l'EPFL à la recherche d'un projet de semestre?
Travaillez avec nous sur des projets en science des données et en visualisation, et déployez votre projet sous forme d'application sur Graph Search.
La course aux armements nucléaires est la course aux armements, pour la suprématie en cas de guerre nucléaire, qui a eu lieu entre les États-Unis, l’Union soviétique et leurs alliés respectifs pendant la guerre froide. Elle sera à l'origine de l'initiative de défense stratégique lancée par Ronald Reagan. Durant cette période, en plus des stocks des États-Unis et de l’Union soviétique d’autres pays ont également développé des armes nucléaires, bien qu’aucun ne se soit engagé dans la production d’ogives à la même échelle que les deux superpuissances : il s'agit de la France, du Royaume-Uni, de la République populaire de Chine, d'Israël, de l'Inde, de l'Afrique du Sud et du Pakistan. Guerre froide Durant la guerre froide, la course aux armements fut une caractéristique récurrente des tensions entre les États-Unis et l'Union soviétique, chacun cherchant à posséder la supériorité technologique sur son rival. Il est communément admis que cette compétition fut un facteur majeur de l'épuisement économique du régime communiste, conduisant à son délitement en 1991. L'Union soviétique engage des dépenses de réarmement qui représentent 15 % de son PIB, le budget militaire des États-Unis n'étant que de 5 % de son PIB. La confrontation entre les deux superpuissances que pousse les deux parties à se doter successivement de mesures et de contre-mesures, et particulièrement en matière d'arsenal nucléaire. Sans jamais utiliser les armes nucléaires, il s'agit alors d'utiliser l'arsenal comme un moyen de dissuader la partie adverse d'utiliser leur arme en vue de maintenir un certain . Il s'agit de la politique de dissuasion nucléaire (appelé de façon imagée « équilibre de la terreur »). Le conflit bipolaire mondial présente alors un système concurrentiel d'acteurs-agents (États-Unis et Union soviétique), procédant chacun de leur côté à une progression de l'armement, pour maintenir un équilibre des forces, conforme à l'hypothèse de la reine rouge. Les négociations sur les limites d'armes sont difficiles.
Alexandre Massoud Alahi, Saeed Saadatnejad, Taylor Ferdinand Mordan, Matin Daghyani, Parham Saremi
Alexandre Massoud Alahi, Seyed Mohsen Moosavi Dezfooli, Saeed Saadatnejad, Mohammadhossein Bahari, Pedram Khorsandi