thumb|Obus anglais de gros calibre (), qui n'a pas explosé à l'impact, comme en moyenne un obus sur quatre en 1914-1918.
L'expression munitions non explosées (traduction littérale de l'anglais en (en)) ou restes explosifs de guerre (en (en)) désigne généralement des munitions équipées d'une charge explosive, qui ont été tirées, mais n'ont pas explosé à l'impact.
Il peut également s'agir de munitions stockées et perdues ou oubliées.
thumb|Exemples d'obus de la Première Guerre mondiale, fréquemment trouvés non explosés • Obus de 90 mm à mitraille (shrapnel) - Obus de incendiaire en fonte modèle 77/14 - Obus de explosif modèle 16 - Obus de 75 mm à balles (shrapnel) modèle 97.
thumb|Enfouissement de munitions non explosées dans une zone de combat entre Américains et Japonais sur les îles Marshall à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
thumb|Ces douilles ne donnent qu'une faible idée du nombre d'obus tirés dans le secteur de la Somme. En 1914-1918, un obus sur quatre n'explosait pas, et 8 sur 10 lorsqu'ils tombaient dans l'eau ou sur les sols humides ou mous (tourbe, sable, etc).
thumb|Protections de munitions russes de l'armée impériale, abandonnées lors de la retraite (fin 1914 ou début 1915). Lors des retraites ou des invasions, il est arrivé que des munitions soient enterrées, cachées dans des galeries ou jetées à l'eau pour qu'elles ne tombent pas aux mains de l'ennemi, sur des sites parfois ensuite oubliés.
thumb|Deux officiers anglais surveillant la préparation de la destruction d'un obus non explosé, en 1918.
Ces munitions non explosées, avec ou sans détonateur, posent un quadruple problème :
Risque d'explosion, lors d'incendies de forêt (ex durant la canicule de 2003 : trois incendies ont eu lieu en forêt d'Oger, dans le camp militaire de Pontfaverger-Moronvilliers (Marne) et de Liffré (près de Rennes), accompagnés de déflagrations de munitions anciennes), par mise à feu spontanée, volontaire ou accidentelle (l'acide picrique est le principal explosif utilisé en 1914-1918.