Une vulvo-vaginite atrophique ou vaginite atrophique est une inflammation du vagin consécutive à l'atrophie des tissus de surface, elle-même provoquée par une carence en œstrogènes.
Après la ménopause, l'épithélium vaginal se transforme, devenant épais de quelques couches et souvent plus sec, avec une inflammation fréquente, pouvant donner lieu à plusieurs signes et symptômes génito-urinaires, dont :
sécheresse vaginale ou moindre lubrification vaginale ;
Sensation de brûlure et autres douleurs parfois (dont lors de rapports sexuels) ; difficulté à s'asseoir ;
démangeaisons, difficulté à s'essuyer ;
écoulements blancs ;
écoulement malodorant (en cas d'infection) ;
saignement après un rapport sexuel
miction douloureuse ;
sang dans l'urine ;
augmentation de la fréquence urinaire, voire incontinence ;
sensibilité accrue aux infections, des voies urinaires notamment
Un manque d'œstrogène survient habituellement après la ménopause.
Également, l'allaitement maternel et la prise de certains médicaments peuvent aussi conduire à cette diminution.
Fumer augmente les risques d'être atteint par cette maladie.
Ces signes et symptômes peuvent être attribués à plusieurs causes, le diagnostic repose sur les symptômes qui ne peuvent pas être mieux pris en compte par un autre diagnostic ; le diagnostic différentiel éliminera notamment l'infection vaginale, le cancer de la vulve, la dermatite de contact. Les tests de laboratoire ne fournissent généralement pas d'informations utiles au diagnostic.
Observations
Des poils pubiens rares, une perte du coussinet adipeux labial, un amincissement et/ou la résorption des petites lèvres et le rétrécissement de l'ouverture vaginale indiquent une probable « carence » en œstrogènes. Un examen interne révélera la présence d'un faible tonus musculaire vaginal, une muqueuse vaginale lisse, brillante, pâle avec une perte de plis. Les fornices cervicales peuvent avoir disparu et le col de l'utérus peut apparaître au ras du haut du vagin.
Une muqueuse vaginale qui saigne facilement et semble enflée est généralement le signe d'une inflammation.
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Le Premarin est un médicament à base d'œstrogènes conjugués, utilisé pour traiter les troubles de la ménopause chez la femme. Son nom vient de l'anglais pregnant mare urine désignant l'ingrédient principal, l'urine de jument gestante. Il a été mis sur le marché pour la première fois par l’entreprise Pfizer en 1941. D'autres médicaments utilisent des œstrogènes conjugués d'origine équine, comme le Premplus, commercialisé par le même entreprise, le Climopax et le Duavive.
La vulve est la partie externe de l'appareil génital féminin. L'organe comprend entre autres le mont du pubis, les grandes lèvres, les petites lèvres, le clitoris, le gland du clitoris, le bulbe du vestibule, le vestibule vulvaire, le méat urétral, l'ouverture vaginale, les glandes de Bartholin et les glandes de Skene. La vulve protège le vagin et indirectement l'utérus par ses lèvres vaginales internes et externes. Les muscles du plancher pelvien soutiennent les structures de la vulve ; d'autres muscles du triangle urogénital apportent également soutien.
Une vaginite est une inflammation de la vulve, du vagin ou des deux, ou un écoulement vaginal anormal non attribuable à une cervicite. Contrairement à une idée reçue, la vaginite est rarement en rapport avec une infection sexuellement transmissible (IST). Le protozoaire Trichomonas vaginalis est le seul agent sexuellement transmissible connu à causer une vulvo-vaginite et ne représente que 5 % des causes de vaginite. Mais la fréquence des consultations pour cette pathologie constitue néanmoins un moment important de l’évaluation des femmes à risque d'infection sexuelle.
Using the Swedish Familial Cancer Database, organized and studied by the Hemminki group since 1997, the hypotheses that breast, prostate and colorectal cancers were affected by familial risks in Sweden (1958-2008) are tested. The null hypotheses were rejec ...
Bone mass is maintained by osteoclasts that resorb bone and osteoblasts that promote matrix deposition and mineralization. Bone homeostasis is altered in chronic inflammation as well as in post-menopausal loss of estrogen, which favors osteoclast activity ...
Public Library of Science2014
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Background Circadian rhythms regulate cellular physiology and could in fl uence the ef fi cacy of endocrine therapy (ET) in breast cancer (BC). We prospectively tested this hypothesis within the UNIRAD adjuvant phase III trial (NCT01805271). Methods 1278 p ...