Résumé
Le sous-titrage pour sourds et malentendants (parfois abrégé ST SM ou SME) est une technique d'affichage d'un texte au bas de l'écran, rendant les productions audiovisuelles accessibles aux personnes souffrant d'une déficience auditive (en France, leur nombre est estimé à environ 7 millions en 2011). Le sous-titrage pour les sourds et les malentendants est une obligation inscrite aux cahiers des charges des chaînes publiques depuis 1984. Mais c'est seulement avec la loi du (Loi n°2000-719 modifiant la loi n°86-1067 du 30 septembre 1986) que le sous-titrage pour sourds et malentendants est devenu une obligation pour les chaînes hertziennes. La loi du (Loi n°2005-102), quant à elle, prévoit que « dans un délai maximum de cinq ans, les chaînes dont l'audience moyenne annuelle dépasse 2,5 % de l'audience totale des services de télévision devront rendre la totalité de leurs programmes accessibles aux personnes sourdes et malentendantes à l'exception des messages publicitaires ». En 2006, la proportion de programmes sous-titrés était : 23,4 % pour TF1, 31,3 % pour France 2, 25,1 % pour France 3, 21,9 % pour France 5 et 8,8 % pour M6. Finalement, en , les objectifs définis par la loi sont atteints par TF1, France 2, France 3 (national), France 5, Arte, Canal+ et M6, qui sous-titrent l'intégralité de leurs programmes. En 2012, elles sont rejoints par C8, W9, TMC, France 4 et France Ô qui, à leur tour, sous-titrent l'ensemble de leurs programmes. Les chaînes d'informations en continu i-TÉLÉ, BFM TV et LCI diffusent trois journaux sous-titrés et un journal en langue des signes quotidiennement. France Info quant à elle propose chaque jour six journaux sous-titrés et deux en langue des signes. Ce service était réalisé avec le système Antiope, plus tard remplacé par la norme européenne Ceefax, et était accessible sur la page 888 du Télétexte via un téléviseur ou décodeur équipé de ce système. Avec le lancement de la TNT en 2005 qui utilise le standard DVB, une simple touche de la télécommande suffit pour activer le sous-titrage.
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Concepts associés (43)
Sous-titrage
Le sous-titrage est une technique liée aux contenus audiovisuels, notamment cinématographiques, consistant en l'affichage de texte au bas de l'image, lors de la diffusion d'un programme, comme un film. Cette technique qui a d'abord été utilisée pour le cinéma, a ensuite été transposée à la télévision, où elle peut concerner tous types de programmes comme les séries télévisées, les documentaires, les journaux télévisés, etc. Elle s'applique désormais à tous les médias audiovisuels : DVD-Video, Internet, etc.
Sous-titrage pour sourds et malentendants
Le sous-titrage pour sourds et malentendants (parfois abrégé ST SM ou SME) est une technique d'affichage d'un texte au bas de l'écran, rendant les productions audiovisuelles accessibles aux personnes souffrant d'une déficience auditive (en France, leur nombre est estimé à environ 7 millions en 2011). Le sous-titrage pour les sourds et les malentendants est une obligation inscrite aux cahiers des charges des chaînes publiques depuis 1984.
Karaoké
alt=|vignette|Soirée karaoké dans un bar nantais. Le est une façon divertissante de chanter, habituellement en suivant les paroles sur un écran. Ce terme est une combinaison des raccourcis kara du mot japonais , et oke de , ce qui peut signifier que le chanteur n'a pas besoin qu'un orchestre soit présent pour chanter. Les machines à karaoké sont soit un PC adéquat, soit composées d'un mélangeur sonore, d'un ou plusieurs microphones et d'un lecteur de CD+G, VCD, Laserdisc, ou de DVD qui produit de la musique et qui synchronise les paroles qui s'affichent à l'écran (comme pour les sous-titres).
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