La politique en Israël s'exerce dans le cadre d'une démocratie parlementaire sans constitution mais dont les règles sont formalisées par des lois fondamentales. La vie politique a été marquée par les conflits avec les pays arabes puis depuis la première intifada avec les Palestiniens.
Ses institutions dérivent en partie de celles du mouvement sioniste.
Israël est une démocratie parlementaire. La séparation des pouvoirs est assurée de la façon suivante :
Le pouvoir législatif est détenu par les du Parlement israélien, la Knesset. Les élections parlementaires ont lieu tous les quatre ans, mais la Knesset peut se dissoudre entre-temps si une majorité de parlementaires le décide. Le Président d'Israël, doté de peu de pouvoirs, est élu par la Knesset pour un mandat de sept ans non renouvelable.
Le pouvoir exécutif est assuré par le Premier ministre, qui est le dirigeant du parti ou de la coalition majoritaire au Parlement et qui forme son gouvernement en nommant ses ministres.
C'est le Premier ministre qui est élu au suffrage universel direct, à la différence des démocraties parlementaires françaises des IIIe et IVe républiques, où le Premier ministre gouvernait et dirigeait le pays sans être élu puisque c'était le Président sans pouvoir qui était élu, ce à quoi a mis fin le Général de Gaulle par la Ve république en établissant que celui qui dirige et gouverne le pays doit être la personne élue par le peuple de manière directe, en France c'est le Président et en Israël c'est le Premier ministre.
Le pouvoir central d'un citoyen élu est mis en place dans les états, pour éviter l'accaparement du pouvoir par des castes de partis issues de classes sociales favorisées dans les assemblées au détriment du peuple, mais ce modèle provoque aussi certains accaparement de pouvoir ce qui nécessite des contre-pouvoirs.
Le pouvoir judiciaire est aux mains des juges de la Cour suprême, qui siègent jusqu'à l'âge de . Les 15 juges sont nommés par une commission de neuf membres dont trois juges, quatre personnalités politiques et deux avocats.
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vignette|Theodor Herzl se penchant sur le balcon de l'hôtel des Trois Rois à Bâle, en Suisse, peut-être lors de la sixième conférence sioniste. L’État juif est le terme utilisé par l'ONU dans sa résolution du 29 novembre 1947 pour désigner un des deux États à créer en Palestine, terme repris par l’État d’Israël pour se qualifier dans sa déclaration d’indépendance, l'autre étant l'État arabe.
Le Shinouï (en שינוי, qui signifie « changement ») est un parti israélien, libéral et laïc, fondé en 1974 par des universitaires israéliens. Parti mineur de la scène politique, il s'unit en 1992 au Ratz et au Mapam pour former le Meretz, représentant la gauche sioniste. À la suite de désaccords idéologiques portant surtout sur les questions économiques (le parti est libéral alors que les autres composantes de Meretz sont socialisantes), le Shinouï fait sécession en 1998.
Koulanou (en כולנו, « nous tous ») est un parti politique israélien dirigé par Moshe Kahlon qui met l'accent sur les questions économiques et le coût de la vie. Le parti est créé en fin , dans la perspective des élections législatives israéliennes de 2015. Koulanou arrive en cinquième position avec 7,49 % des voix, et de députés. Il fait partie de la coalition au pouvoir et trois des ministres du gouvernement Netanyahou IV viennent de ce parti : Yoav Galant, ministre de la Construction ; Eli Cohen, ministre de l'Économie et Moshe Kahlon, ministre des Finances.