L'institutionnalisme historique est une approche pour l'étude des institutions politiques qui se distingue des autres sciences sociales par plusieurs aspects :
son attention sur les questions empiriques ;
son orientation historique ;
sa focalisation sur la façon dont les institutions structurent le paysage politique.
Le terme n’apparaît réellement que dans les années 1990.
Sven Steinmo affirme que l'institutionnalisme historique est aussi vieux que l'étude des politiques. Selon lui, des hommes comme Platon, Aristote ou encore Locke, Hobbes et James Madison avaient compris l'importance de l'histoire institutionnelle.
Dans La République, Platon compare différentes formes de gouvernement et tente de comprendre comment les institutions façonnent le comportement politique.
Aristote examine dans La Politique les structures institutionnelles car, selon lui, ce sont elles qui modèlent les incitations politiques et les valeurs normatives.
Au début du et du , lorsque les sciences sociales émergent, les penseurs européens et américains envisagent l'institutionnalisme selon le rapport entre la constitution et le comportement politique. À cette époque, on demande aux étudiants de créer des constitutions parfaites...
Cependant, l'échec de la République de Weimar (jugée idéale) et la montée des régimes totalitaires vont porter le discrédit sur cette discipline, jugée comme n'étant pas assez scientifique. Afin d'être plus "rigoureux et quantitatif", la science sociale s'éloigne de l'analyse historique et de la "description épaisse". Pour beaucoup, il faut compléter l'analyse purement historique par des propositions expérimentales. Cela mène à l'apparition du "béhaviorisme" dont les membres traitent les cas comme des ensembles de valeurs sur des variables.
Sans nier nécessairement le but de la science sociale en tant que science, beaucoup ont continué à s'intéresser à l'analyse au niveau méso. Déçu et ennuyé par l'approche technique du comportementalisme, de nombreux politologues ont continué à s'intéresser aux résultats du monde réel.
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Critical juncture theory focuses on critical junctures, i.e., large, rapid, discontinuous changes, and the long-term causal effect or historical legacy of these changes. Critical junctures are turning points that alter the course of evolution of some entity (e.g., a species, a society). Critical juncture theory seeks to explain both (1) the historical origin and maintenance of social order, and (2) the occurrence of social change through sudden, big leaps. Critical juncture theory is not a general theory of social order and change.
Liberal institutionalism (or institutional liberalism or neoliberalism) is a theory of international relations that holds that international cooperation between states is feasible and sustainable, and that such cooperation can reduce conflict and competition. Neoliberalism is a revised version of liberalism. Alongside neorealism, liberal institutionalism is one of the two most influential contemporary approaches to international relations.
La théorie néoinstitutionnelle s’efforce d’expliquer le phénomène de l’homogénéité dans les organisations et aussi l’influence de l’environnement institutionnel sur les organisations. Le préfixe « néo » indique qu’il s’agit du renouvellement de la théorie institutionnelle dans les années 1940 en sciences sociales. Le néoinstitutionnalisme comprend traditionnellement trois courants : l'institutionnalisme sociologique, l'institutionnalisme du choix rationnel et l'institutionnalisme historique.