Résumé
vignette|Table des isotopes par mode de désintégration majoritaire (données du programme Nucleus). Un isotope stable d'un élément chimique est un isotope qui n'a pas de radioactivité décelable. Au , 256 nucléides correspondant à 80 éléments étaient considérés comme stables, bien que le calcul pour un nombre significatif d'entre eux suggère qu'ils devraient connaître certains modes de désintégration. Les éléments 43 et 61 — respectivement le technétium et le prométhium — n'ont aucun isotope stable ; le technétium 99 est présent naturellement à l'état de traces. Cette liste est sans doute amenée à se réduire au fur et à mesure que le seuil de sensibilité des expériences destinées à établir la radioactivité de ces nucléides diminue. Vallée de stabilité La physique des noyaux atomiques est gouvernée par les trois interactions fondamentales du modèle standard de la physique des particules : l'interaction forte, l'interaction faible et l'interaction électromagnétique. Chaque noyau atomique est défini par le nombre de protons et de neutrons qu'il contient, ainsi que par son énergie totale, l'ensemble définissant les différents arrangements des particules selon lesquels l'énergie totale du système peut être distribuée. Plus il y a d'arrangements possibles et plus le système est stable : l'état présentant le plus grand nombre d'arrangements possibles est appelé état fondamental ; c'est celui vers lequel tendent tous les autres états de ce système. Toute transition d'un état du système vers un autre requiert une énergie d'activation, fournie, dans le cas des noyaux atomiques, par les fluctuations du vide quantique. Lorsque de telles fluctuations suffisent à faire basculer un noyau atomique d'un état donné vers un état d'énergie inférieure, ce noyau est dit instable : il peut, selon les cas, émettre des photons énergétiques (radioactivité γ), des électrons ou des positrons avec des neutrinos électroniques (radioactivité β), des noyaux d'hélium 4 (radioactivité α), ou encore se briser par fission spontanée : La radioactivité γ intervient lors de la transition d'un état excité du noyau vers un état excité d'énergie inférieure ou vers son état fondamental ; cela s'observe notamment avec les isomères nucléaires, ou à la suite d'une désintégration β ou α ou d'une fission spontanée, les produits de fission étant généralement excités.
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