vignette|Digue avec bermes intégrées dans le talus. Un talus en construction est une surface pentue de terrain résultant de travaux de terrassement lors de la construction d’une route ou d’une digue par exemple, ou bien lors de la réalisation d'une fosse pour les fondations d’un bâtiment La stabilité d’un talus est déterminée d'abord par son angle d’inclinaison mais aussi par une série de paramètres (nature du talus, humidité, etc.). Dans le cas d’un talus non stable, il peut se produire un glissement de terrain ou « rupture de talus ». Un talus est caractérisé par son inclinaison c’est-à-dire l’angle de la pente et par sa hauteur. La pente du talus peut être exprimée par le rapport hauteur sur largeur, en pourcentage ou grâce à un angle. La pente maximale possible dépend des caractéristiques du sol (cohésion, poids propre, structure, humidité, sensibilité au gel, etc.), de la végétation qui y est éventuellement présente, des forces qui s’exercent sur lui (poussée de l’eau derrière une digue, poids du trafic sur une route, etc.). vignette|Cône de déversement de sable grossier avec angle de talutage inscrit en rouge. Dans le cas de talus non exposé à l’humidité, les facteurs déterminant pour la stabilité sont l’angle et la végétalisation de l’ouvrage. Un talus naturel composé de matériaux non liés a une pente maximale égale à l’angle de frottement interne du sol. On parle d’angle de talus naturel. Un sol non lié est un sol avec une faible contenance en particules fines, par exemple du sable grossier, des graviers par opposition à de l’argile ou du limon. Un angle plus élevé que l’angle de talus naturel entraîne une rupture de talus. Les sols liés présentent additionnellement une cohésion interne qui retient le matériau en un bloc et s’oppose à la rupture du talus. Ce type de matériau permet une pente de talus plus élevée qu’un matériau non lié. Parmi les matériaux liés, on compte également le sable humide. Cependant, une fois asséché, le sable perd sa cohésion interne ce qui entraîne une rupture de talus.