TélécommunicationsLes télécommunications sont définies comme la transmission d’informations à distance en utilisant des technologies électronique, informatique, de transmission filaire, optique ou électromagnétique. Ce terme a un sens plus large que son acception équivalente officielle « communication électronique ». Elles se distinguent ainsi de la poste qui transmet des informations ou des objets sous forme physique.
Request for commentsvignette|Steve Crocker, auteur de la , titrée « Logiciel hôte ». Les Requests for comments (RFC), littéralement « demandes de commentaires », sont une série numérotée de documents décrivant les aspects et spécifications techniques d'Internet, ou de différents matériels informatiques (routeurs, serveur DHCP). Peu de RFC sont des standards, mais tous les documents publiés par l'IETF sont des RFC. Le sigle « RFC » est de genre féminin : « la RFC ». La première RFC (), intitulée « Logiciel hôte », a été publiée le par Steve Crocker.
NibbleUn nibble (signifiant grignoter en anglais) ou plus rarement nybble est, en informatique, un agrégat de , soit un demi octet. On trouve aussi les termes francisés semioctet ou quartet. Un quartet contenant , il peut prendre seize (24) valeurs différentes et correspond donc à un seul chiffre hexadécimal, d'où son autre appellation de hex digit (ou hexit). Deux chiffres hexadécimaux formant un octet, ce dernier est souvent représenté par deux nibbles. Dans certaines langues, on peut également rencontrer tetrade, du grec tetra (« quatre »).
Système hexadécimalLe système hexadécimal est un système de numération positionnel en base 16. Il utilise ainsi 16 symboles, en général les chiffres arabes pour les dix premiers chiffres et les lettres A à F pour les six suivants (en majuscule ou minuscule). Le système hexadécimal est utilisé notamment en électronique numérique et en informatique car il est particulièrement commode et permet un compromis entre le code binaire des machines et une base de numération pratique à utiliser pour les ingénieurs.
Préfixe binaireLes préfixes binaires sont souvent utilisés lorsqu’on a affaire à de grandes quantités d’octets. Ils sont dérivés, tout en étant différents, des préfixes du Système international d'unités (kilo-, méga-, giga- et ainsi de suite). La raison d’être de ces préfixes binaires est d’éviter la confusion de valeur avec les préfixes SI. Du fait que les capacités de mémoires d’ordinateurs sont des puissances de deux ou des multiples de telles puissances, l’utilisation de puissances de = 210 comme préfixes pour de telles capacités et, de façon dérivée, pour toutes les tailles de programmes et de supports informatiques, est venue naturellement aux informaticiens.
Puissance de deuxEn arithmétique, une puissance de deux désigne un nombre noté sous la forme 2n où n est un entier naturel. Elle représente le produit du nombre 2 répété n fois avec lui-même, c'est-à-dire : . Ce cas particulier des puissances entières de deux se généralise dans l'ensemble des nombres réels, par la fonction exponentielle de base 2, dont la fonction réciproque est le logarithme binaire. Par convention et pour assurer la continuité de cette fonction exponentielle de base 2, la puissance zéro de 2 est prise égale à 1, c'est-à-dire que 20 = 1.
ByteLe byte (prononcé ), ou multiplet en français, est la plus petite unité « logiquement » adressable par un programme sur un ordinateur. Aujourd’hui, le besoin d'une structure commune pour le partage des données a fait que le byte de , appelé octet, s'est généralisé en informatique. Cependant, jusque dans les années 1970, il existait des processeurs avec des bytes de tailles très variables ; il existe, pour la programmation des automates et autres équipements industriels simples, des processeurs utilisant des mémoires adressables par quantité de , voire moins ; beaucoup de microprocesseurs adressent physiquement la mémoire par mot de plusieurs bytes afin d'augmenter les performances.
BitLe bit est l'unité la plus simple dans un système de numération, ne pouvant prendre que deux valeurs, désignées le plus souvent par les chiffres 0 et 1. Un bit peut représenter aussi bien une alternative logique, exprimée par faux et vrai, qu'un « chiffre binaire », binary digit en anglais, dont le mot bit, qui signifie « morceau », est aussi l'abréviation. Dans la théorie de l'information, un bit est la quantité minimale d'information transmise par un message, et constitue à ce titre l'unité de mesure de base de l'information en informatique.
Réseau informatiquethumb|upright|Connecteurs RJ-45 servant à la connexion des réseaux informatiques via Ethernet. thumb|upright Un réseau informatique ( ou DCN) est un ensemble d'équipements reliés entre eux pour échanger des informations. Par analogie avec un (un réseau est un « petit rets », c'est-à-dire un petit filet), on appelle nœud l'extrémité d'une connexion, qui peut être une intersection de plusieurs connexions ou équipements (un ordinateur, un routeur, un concentrateur, un commutateur).
Boutismethumb|Schéma récapitulatif des modes de représentation. En informatique, le nombre entier est un type de données qui est généralement représenté sur plusieurs octets. Le boutisme (endianness en anglais) ou plus rarement endianisme désigne l'ordre dans lequel ces octets sont placés. Il existe deux conventions opposées : l'orientation gros-boutiste (ou gros-boutienne) qui démarre avec les octets de poids forts, et l'orientation inverse petit-boutiste (ou petit-boutienne).