Le NKVD (en НКВД, l'abréviation de Народный комиссариат внутренних дел, Narodniï komissariat vnoutrennikh diel ou Commissariat du peuple aux Affaires intérieures) était l'organisme d'État d'abord dans les républiques socialistes soviétiques constituant l'URSS et ensuite dans l'URSS entière, dont relevait la police politique « chargée de combattre le crime et de maintenir l'ordre public ». On distingue ainsi le NKVD de la République socialiste fédérative soviétique de Russie (et ceux des autres républiques telles que l'Ukraine et la Biélorussie) et le NKVD de l'Union des républiques socialistes soviétiques, largement plus connu.
Créé le par le panrusse des Soviets, le NKVD de la République socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR) avait pour buts :
l'organisation et le contrôle de l'activité des Soviets locaux ;
le contrôle de la réalisation des ordonnances et décrets du pouvoir central ;
la défense de « l'ordre révolutionnaire » et la sécurité des citoyens ;
la gestion générale de la « milice ouvrière » (créée le par le NKVD), du personnel pénitentiaire et des sapeurs-pompiers ;
la gestion municipale.
Le , le NKVD de la RSFSR, ainsi que ceux des autres républiques, furent supprimés, leurs fonctions étant transférées aux autres organismes d'État. Par exemple, la Direction générale de la milice et de l'instruction criminelle auprès du Conseil des Commissaires du peuple de la RSFSR (en russe : Главное управление милиции и уголовного розыска при Совете народных комиссаров РСФСР) succéda au NKVD de la RSFSR dans sa fonction de police judiciaire, mais pas dans celle de police politique, exercée depuis par l'OGPU au niveau de l'Union soviétique (voir plus bas). Le NKVD fut commandé par des disciples de Joseph Staline durant son règne sur l'URSS. Il est à noter qu'en même temps on décréta la subordination totale de la police des républiques (la milice, c'est-à-dire la police en ville et le service de l'instruction criminelle, équivalent de la police judiciaire) à cette police politique de l'Union.
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L'opération polonaise du NKVD en 1937-1938 est une opération de nettoyage ethnique de masse anti-polonaise du NKVD menée en Union soviétique contre les Polonais (étiquetés par les Soviétiques comme « agents ») pendant la période de la Grande Purge. Il a été ordonné par le Politburo du Parti communiste contre les soi-disant « espions polonais » et habituellement interprété par les responsables du NKVD comme concernant « absolument tous les Polonais ».
L’Abwehr, mot allemand signifiant « défense », est une ancienne organisation de l'armée allemande qui a servi les intérêts de la puissance germanique de 1920 à 1945. Elle constituait avec le Service III b le service de renseignement de l'état-major allemand. À la suite de la dissolution en 1919 du Abteilung III b, le major Friedrich Gempp, ancien adjoint de Walter Nicolai, reçu l’ordre de créer un Abwehrgruppe dans le cadre de la Reichswehr provisoire.
Le Polygone de Boutovo (en Бутовский полигон, Boutovski poligone) est l'un des grands charniers des répressions staliniennes entre 1937 et 1953, et principalement lors de la Grande Terreur de 1937-1938 où près de condamnés sont exécutés entre le et le , dans le plus total secret. Il était rare que moins de soient exécutées en une journée. Cette zone « d'affectation spéciale », sous le contrôle du NKVD, est située à au sud du centre de Moscou, dans l'actuel raïon de Ioujnoïe Boutovo, près du village de Drojjino, et recouvre plusieurs dizaines d'hectares entourés de hautes palissades.