Au sens général de l'expression, les maladies hydriques (ou maladies à transmission hydrique) sont les maladies (et par extension les risques sanitaires) liés à la qualité de l'eau et à l'accès à l'eau potable. Ce sont souvent des « maladies évitables » à traiter comme enjeu de santé environnementale.
Ces maladies comptent parmi les plus fréquentes dans le monde, et elles tuent le plus (les enfants notamment).
Les pays pauvres sont largement plus touchés, mais des foyers épidémiques se déclarent périodiquement dans les pays riches (ex : en à Walkerton (Ontario) au moins ont été gravement malades et sept mortes à la suite d'une contamination microbienne du réseau d'eau potable dans la ville).
Il en existe au moins quatre types :
les maladies liées à la toxicité d'une eau polluée par des métaux, radionucléides ou produits chimiques ;
les maladies infectieuses induites par une eau contenant des microorganismes pathogènes pour l'homme, y compris acquises lors d'activités récréatives (baignade, pêche, chasse...) souvent alors issue de ; sources de diarrhées et gastro-entérite souvent épuisantes et pouvant entrainer la mort de personnes vulnérables (jeunes enfants notamment) ;
les parasitoses acquises via une eau contenant des parasites de l'Homme ;
les maladies transportées par des vecteurs qui sont plus nombreux là où l'eau est très présente (moustiques, typiquement).
Certaines maladies comme la diarrhée du voyageur peuvent avoir une origine hydrique ou d'autres origines.
Il peut s'agir d'eaux utilisées pour la boisson, la cuisson, la baignade, ou encore pour se laver ou pour laver des objets... Le risque de transmission le plus direct est lié à l'eau de boisson (il peut être diminué ou presque supprimé par une bonne filtration et/ou désinfection et un stockage adéquat. Le passage du pathogène peut aussi se faire via des blessures ou par le passage d'un parasite au travers de la peau.
Selon leurs provenance, on distingue habituellement
les eaux souterraines,
les eaux pluviales ou de ruissellement ;
les eaux de surface provenant du milieu naturel (sources, cours d'eau, mares, étangs.
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Les eaux usées (ou eaux résiduaires, eaux résiduelles, eaux d'égout, aussi appelées « effluents liquides ») sont des « eaux polluées » par un usage humain, constituées de toutes les eaux de nature à contaminer les milieux dans lesquels elles sont déversées, par des polluants physiques, chimiques ou biologiques. vignette|upright|Des eaux grises (un type d'eaux usées) dans un bassin de décantation Les eaux usées proviennent de différentes combinaison d'activités domestiques, industrielles, commerciales ou agricoles, du ruissèlement de surface (eau de ruissèlement) et de toute entrée d'égout ou infiltration d'égout.
La défécation en plein air, aussi souvent appelée défécation à l'air libre, est l'action de déféquer à l'extérieur des habitations, hors de toilettes publiques. Dans les zones peuplées, la contamination de l'eau par les matières fécales est à l'origine de problèmes de santé publique qui font partie de ce qu'il est convenu d'appeler le péril fécal. L'élimination de la défécation en plein air est l'objectif principal de l'amélioration de l’assainissement à l'échelle mondiale et l’un des indicateurs principaux de suivi des objectifs de développement durable.
vignette|Représentation des modes de contamination par des maladies d'origine fécale. Les lignes bleus représentent les moyens de protection (toilettes, eau propre, hygiène & lavage des mains). Le péril fécal désigne le danger que représente les fèces et excreta d'origine humaine et désigne indirectement l'ensemble des maladies liées à ces excréments. Le mot « péril » indique un danger ou une situation dans laquelle se trouve quelqu'un ou quelque chose dont l'existence même est menacée, et le terme « fécal » indique que ce danger menaçant est relatif aux fèces, aux excréments humains.
Climate changes influence lake hydrodynamics and radiation levels and thus may affect the fate and transport of waterborne pathogens in lakes. This study examines the impact of climate change on the fate, transport, and associated risks of four waterborne ...
Ecohydrology and epidemiology share a deep bond in infectious disease modelling. The former focuses on the interaction among species and their water-controlled environment (i.e., the study of water controls on the biota). The latter revolves around specif ...
The presence of waterborne enteric viruses in lake recreational water sites is not desired, as they may have a negative impact on human health. However, their concentrations, fate and transport in lakes remain poor understood. To date, the health risks pos ...