Ventilation pulmonaireLa ventilation pulmonaire, ou respiration dans le langage courant, est le renouvellement de l'air contenu dans les poumons par l'action des muscles respiratoires dont le principal est le diaphragme. Elle comprend deux temps : l'entrée d'air dans les poumons lors de l'inspiration et la sortie d'air lors de l'expiration. En biologie le terme « respiration » désignant alors la production d'énergie par les cellules, la dénomination de ventilation pulmonaire est préférée en médecine pour éviter toute confusion.
Plongée sous-marinevignette|La plongée bouteille est une autre forme de plongée loisir. Ici un plongeur en scaphandre autonome explore la Grande barrière de corail. La plongée sous-marine est une activité consistant à rester sous l'eau, soit en apnée dans le cas de la plongée libre, soit en respirant à l'aide d'un narguilé (tuyau apportant de l'air depuis la surface) ou le plus souvent en s'équipant d'une bouteille de plongée dans le cas de la plongée en scaphandre autonome.
Trouble du rythme cardiaqueLes troubles du rythme cardiaque ou arythmies sont une famille de maladies cardiaques. Un rythme sinusal correspond au rythme cardiaque normal, c'est-à-dire piloté par le nœud sinusal avec conservation de la séquence « contraction des oreillettes »-« contraction des ventricules ». Un trouble du rythme correspond donc à un rythme cardiaque non sinusal : on parle de « tachycardie » lorsque la fréquence cardiaque est rapide ; et de « bradycardie » lorsque la fréquence cardiaque est lente.
NoyadeLa noyade est une asphyxie par inondation des voies respiratoires, causée par la submersion ou l'immersion dans un liquide et indépendamment des conséquences et de leur gravité. L’immersion correspond au fait d’être recouvert de liquide (l’immersion de la face ou des voies aériennes seules suffit à causer la noyade). La submersion renvoie à un corps entier plongé dans du liquide. La noyade peut être collective : inondations et autres catastrophes naturelles comme un tsunami, des naufrages...
ApnéeL'apnée désigne l'arrêt de la ventilation (du grec pnein, respirer, et le préfixe privatif a-). On parle aussi d'arrêt respiratoire ou d'arrêt ventilatoire. L'arrêt de la respiration involontaire peut avoir plusieurs causes : arrêt cardiaque : c'est la cause la plus fréquente d'arrêt respiratoire spontané chez l'adulte ; syndrome d'apnées du sommeil ; dépression respiratoire par action d'un toxique (par exemple les opiacés et les dérivés morphiniques) ou lors d'une anesthésie ; apnée réflexe consécutive à la pénétration d'eau dans les voies aériennes (noyade) ; l'obstruction des voies aériennes : par un corps étranger (morceau de nourriture trop gros, objet porté à la bouche par un enfant), par un tissu des voies respiratoires supérieures (langue, palais mou).
HypothermieL'hypothermie est une situation accidentelle et anormale où la baisse de la température centrale d'un animal homéotherme (« à sang chaud ») ne permet plus d'assurer correctement les fonctions vitales. Pour l'hypothermie physiologique et normale, voir : L'humain, comme les mammifères et les oiseaux, est un homéotherme endotherme, c'est-à-dire qu'il maintient une température généralement supérieure à celle de son milieu, en produisant lui-même une chaleur (thermogénèse).
HypoxieL'hypoxie (du grec , et ) est une inadéquation entre les besoins tissulaires en oxygène et les apports. Elle peut être la conséquence de l'hypoxémie (diminution du taux d'oxygène dans le sang). L'hypoxie peut avoir plusieurs origines : l’accident de décompression ; l’altitude ; l’anémie ; l’altération de l’hémoglobine (pigment destiné à fixer l’oxygène dans le sang) ; l’intoxication par le monoxyde de carbone (CO) ; l’intoxication du sang par certains éléments autres que le monoxyde de carbone ; la pneumopathie (maladie des poumons) chronique ; l’hypoventilation ; la cardiopathie congénitale (malformation cardiaque depuis la naissance) ; l’insuffisance cardiaque (insuffisance de fonctionnement de la pompe cardiaque dont la capacité ne suffit plus à envoyer une quantité de sang normale vers les organes, les tissus).
HoméostasieEn biologie et en systémique, l’homéostasie est un phénomène par lequel un facteur clé (par exemple, la température) est maintenu autour d'une valeur bénéfique pour le système considéré, grâce à un processus de régulation. Des exemples typiques d'homéostasie sont : la température d'une pièce grâce à un thermostat, la température du corps d'un animal homéotherme, le taux de sucre sanguin, le degré d'acidité d'un milieu, la pression interne d'un milieu, etc.