La louange est le fait de rendre hommage à quelqu’un ou à quelque chose, qu’il soit humain ou divin. La louange se fait de diverses manières, selon les religions ou les coutumes de l’adorateur. Il peut s’agir d’offrandes, de chants ou de danses ; l'adorateur le fait dans un acte de reconnaissance à Dieu. Le dictionnaire encyclopédique Hachette fait comme unique distinction entre la louange et l’adoration le fait que l’adoration est forcément adressée à une divinité, bien que, dans l’usage courant, il soit possible d’utiliser le terme d’adoration pour exprimer une forte passion pour quelque chose sans que la religion n’entre en compte. Le concept de l’adoration a eu des accents différents au sein de l’histoire du salut. Ces différences sont particulièrement saillantes entre l’Ancien et le Nouveau Testament. Au travers des époques, les Juifs ont eu un niveau de révélation différent sur l’adoration. Cela est principalement dû à la très grande diversité de lieux, d’époques, de systèmes politiques et de contextes dans lesquels se sont trouvés les adorateurs du Dieu d’Israël au temps de l’Ancienne Alliance. Le contexte noachique était bien différent du contexte post-exilique par exemple, aussi bien au niveau du degré de révélation reçu qu’au niveau des coutumes de l’époque, et de la situation politique. La chose certaine est que, dans l’Ancienne Alliance, la louange était vécue sous la forme d’actes externes, régulés de façon méticuleuse. Cela n’est pas à dire, cependant, que c’était l’acte en lui-même qui glorifiait Dieu. Celui-ci servait d’interface au travers de laquelle Dieu était glorifié. L’important était l’attitude de cœur de l’adorateur. Ceci se voit au travers de textes comme : « Car j'aime la piété et non les sacrifices, Et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes. » « La fidélité [...] du peuple de Dieu [...] est plus liée à la signification qu’ils donnent à leurs formes cultuelles qu’aux formes elles-mêmes ». Les formes utilisées dans l’Ancien Testament avaient un sens de par le fait qu’elles reflétaient, par symbolisme, la valeur de Dieu.