Sémantique formelleEn linguistique, la sémantique formelle cherche à comprendre le sens (linguistique) en construisant des modèles mathématiques précis des principes utilisés par le locuteur pour définir la relation entre des expressions en langage naturel et l’environnement supportant un discours faisant sens. Les outils mathématiques utilisés sont une combinaison de logique mathématique et de langage formel théorique, plus particulièrement de lambda-calcul typé.
Scope (formal semantics)In formal semantics, the scope of a semantic operator is the semantic object to which it applies. For instance, in the sentence "Paulina doesn't drink beer but she does drink wine," the proposition that Paulina drinks beer occurs within the scope of negation, but the proposition that Paulina drinks wine does not. Scope can be thought of as the semantic order of operations. One of the major concerns of research in formal semantics is the relationship between operators' syntactic positions and their semantic scope.
Syntax–semantics interfaceIn linguistics, the syntax–semantics interface (also known as the syntax-lexical semantics interface) is the interaction between syntax and semantics. Its study encompasses phenomena that pertain to both syntax and semantics, with the goal of explaining correlations between form and meaning. Specific topics include scope, binding, and lexical semantic properties such as verbal aspect and nominal individuation, semantic macroroles, and unaccusativity. The interface is conceived of very differently in formalist and functionalist approaches.
Syntactic movementSyntactic movement is the means by which some theories of syntax address discontinuities. Movement was first postulated by structuralist linguists who expressed it in terms of discontinuous constituents or displacement. Some constituents appear to have been displaced from the position in which they receive important features of interpretation. The concept of movement is controversial and is associated with so-called transformational or derivational theories of syntax (such as transformational grammar, government and binding theory, minimalist program).
Structure profonde et structure de surfaceEn grammaire générative, une structure profonde est la structure d'une phrase telle qu'elle est rattachée à des règles fondamentales de la langue. Son opposé, la structure de surface, est une structure de phrase telle qu'elle n'est rattachée qu'à des règles non fondamentales dans la langue. Cette distinction permet de différencier grammaticalité — qui concerne le respect des règles de structure grammaticale — et acceptabilité — qui concerne la structure profonde.
ActantEn grammaire, un actant (ou argument en grammaire générative) est un élément syntaxique nominal imposé par la valence de certaines classes lexicales : le verbe principalement, mais aussi le nom, l'adjectif, la préposition... Un actant se situe dans le schéma actanciel qui décrit l'organisation syntaxique nécessaire à certains mots dotés d'une valence afin qu'ils soient saturés. Ces termes doivent déterminer un procès, ou contenu sémantique du prédicat capable de transformer le thème, qu'il indique un processus (se reposer, travailler, tousser, etc.
Categorial grammarCategorial grammar is a family of formalisms in natural language syntax that share the central assumption that syntactic constituents combine as functions and arguments. Categorial grammar posits a close relationship between the syntax and semantic composition, since it typically treats syntactic categories as corresponding to semantic types. Categorial grammars were developed in the 1930s by Kazimierz Ajdukiewicz and in the 1950s by Yehoshua Bar-Hillel and Joachim Lambek.
Programme minimalisteLe programme minimaliste est la forme prise par la recherche scientifique en grammaire générative depuis le milieu des années 1990 et la publication par le linguiste américain Noam Chomsky de son livre The Minimalist Program. Ce programme de recherche est conduit par des linguistes, des psychologues et des neurolinguistes. Pour en comprendre la portée et élucider la raison d'être de son émergence, il faut retracer l'histoire et les inflexions de ce programme de recherche.
Théorie X-barreLa théorie X-barre (notée X̅) a été proposée par Noam Chomsky en 1970 dans le cadre de la linguistique générative, et développée ensuite par Ray Jackendoff (1977). Elle permet d'imposer des restrictions sur la classe des catégories grammaticales possibles tout en permettant une mise en parallèle de ces dernières grâce à des métarègles (généralisation de plusieurs règles). Par extension, cette théorie prédit des catégories grammaticales non-marquées au contraire des catégories majeures (nom, verbe, adjectif et adverbe) : déterminant (Dét.
Déplacement QU-Dans le domaine de la linguistique, le déplacement QU- est une transformation syntaxique qui concerne le mouvement des syntagmes interrogatifs. Cette opération est appelée « déplacement QU- » parce que plusieurs mots interrogatifs français commencent par les lettres « qu- », tels que qui, que, quoi, quel(le)(s) et quand. Les mots interrogatifs qui ne commencent pas « qu- », mais sont toujours assujettis au deplacement QU-, incluent pourquoi, comment, combien, et où.