thumb|300px|Les Fermes Lufa sont situées sur les toits des immeubles du grand Montréal.
L’ et par extension, urbaine et périurbaine (AUP) est une forme émergente ou réémergente de pratiques agricoles effectuées en ville.
Les activités agricoles (petits élevages, jardins, aquaculture...) urbaines et périurbaines ont toujours existé dans les villes ou à proximité pour des raisons pratiques d'approvisionnement alimentaire. Depuis l'antiquité, les villes ont ménagé des espaces d'habitation, d'artisanat (puis d'industrie) et d'agriculture. Avec la croissance démographique, les champs ont progressivement disparu du centre des villes, mais des parcelles plus petites et de très nombreux jardins occupent toujours une place significative des villes. Le cycle court de production donne l'avantage à cette pratique. Un mètre carré de jardin peut fournir 20 kg de nourriture par an.
Actuellement, à l'échelle de la planète, on assiste à un intérêt croissant des divers acteurs de la société pour les projets d'agriculture urbaine en tant que vecteur de transition écologique : alimentation durable, lien social et bien-être des populations, projets participatifs, éducation à l'environnement, paysages, etc.
Depuis les années 1990, l’agriculture urbaine est un enjeu dans le domaine du développement durable, de l’aménagement urbain et de la lutte contre l’insécurité alimentaire, non seulement dans les pays du « Sud », mais aussi dans le reste du monde. Selon Boulianne, son importance pour approvisionner les personnes habitant les villes est désormais incontournable dans plusieurs cas. Cette importance se justifie selon le FAO de plusieurs raisons : l'agriculture urbaine est source d'aliments, mais aussi d'emplois, en plus de rendre les villes plus « viables » parce que plus résilientes devant les changements climatiques.
Les formes d'agriculture urbaines sont très variées car elles visent des objectifs divers (production alimentaire, biodiversité, animations à l'environnement, défis technologiques, etc.