Résumé
La biosécurité est une notion polysémique, désignant au départ la sécurisation physique d'un espace au profit de son propriétaire ou de son occupant. Par la suite, la biosécurité est, en écologie, ce qui vise à contrôler des flux vivants, et ainsi à une protection élargie de la nature, qui inclut l'humanité et ses générations futures. Dans l'élevage, la biosécurité impose une standardisation très importante qui n'est permise que pour les élevages industriels, or paradoxalement, la concentration très importante de ces animaux dans ces élevages augmente le risque virale ou bactérien. La biosécurité est notamment utilisée dans le secteur de la santé, de l'alimentation humaine et animale, de la défense de l'agriculture, des transports et de l'environnement. Il désigne alors des processus, méthodes et mesures préventives et réglementaires visant à réduire le risque biologique, et notamment les risques de diffusion et transmission (accidentelles ou malveillantes) de pathogènes (prions inclus) dans les populations humaines, les élevages, chez les animaux de compagnie, dans les cultures ou la nature sauvage. La biosécurité inclut donc les mesures de surveillance, de précaution et de contrôle (par exemple, des mesures de quarantaine et de confinement y compris de ravageurs, d'espèces exotiques envahissantes ou potentiellement invasives, ou encore d'organismes vivants génétiquement modifiés). La National Academies of Science définit la biosécurité comme . Au , les progrès des biotechnologies ont été tels que de nombreux projets civils de recherche en médecine et biotechnologies agricoles ont un potentiel d'usage militaires ou terroriste (« recherche à double usage »). Des protocoles de biosécurité visent à empêcher les « fuites » ou pertes accidentelles de matériaux biologiques dangereux, ou qu'ils ne tombent dans les mains malveillantes. Vers la fin des années 1990 en réponse aux craintes et menaces de terrorisme biologique, la biosécurité a englobé la prévention du vol d'agents ou produits biologiques dangereux dans les laboratoires de recherche ou lors de leurs transport et d'autres usages illégaux ou détournés d'agents pathogènes dangereux ou de biotoxines.
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Publications associées (3)
Concepts associés (16)
Bétail
vignette|Troupeau de moutons. Le bétail (terme collectif, sans pluriel) est l'ensemble des animaux d'élevage, excepté celles de basse-cour et d'aquaculture. Le bétail au sein d'une ferme formant troupeau, troupe ou bande constitue le fond du cheptel de celle-ci. On distingue le « gros bétail » (bovin, cheval, mulet, âne) et le « petit bétail » (mouton, chèvre, porc). Les sociétés humaines primitives étaient fondées sur un mode de subsistance appelé mode chasseur-cueilleur.
Sûreté biologique
La notion de « sûreté biologique » est polysémique (elle peut avoir plusieurs sens). De manière générale la sûreté biologique évoque les mesures à prendre pour sécuriser un patrimoine biologique (qui - selon le contexte - peut être réduit à l'agriculture, à la sylviculture, à la santé humaine ou étendu plus largement jusqu'à la biosphère). La « sûreté biologique » est l'ensemble des mesures et des pratiques visant à prévenir les risques de perte, de vol, de détournement ou de mésusage de tout ou partie de micro-organismes ou de toxines dans le but de provoquer une maladie ou le décès d'êtres humains.
Élevage
vignette|upright=1.3|Élevage ovin et bovin au . La traite du troupeau, peint par David Teniers le Jeune. L’élevage est l'ensemble des activités qui assurent l'entretien et la multiplication des animaux souvent domestiques, parfois sauvages, pour l'usage des humains. Les premiers hommes vivaient de cueillette, de la pêche et de chasse. Au Néolithique les hommes passent d'une économie prédatrice à une économie productrice, ce qui se traduit concrètement par la domestication de certaines espèces dont les caractéristiques évoluent sous la pression d'une sélection artificielle menée par l'homme et dont l'archéologie apporte des preuves.
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