Concept

Domingo de Soto

Résumé
Domingo de Soto (né en 1494 à Ségovie - † à Salamanque) était un théologien dominicain espagnol du , qui fut également philosophe et juriste, et est considéré comme l'un des grands humanistes espagnols. Il fait partie de la célèbre École de Salamanque. Fils d'un jardinier de Ségovie, Domingo de Soto suivit les cours de l'université d'Alcalá de Henares, puis de La Sorbonne comme étudiant du Collège de Coqueret. De retour à Alcala en 1520, il prononça ses vœux dans l'Ordre des Frères Prêcheurs en 1525 et en 1532 prit le poste de professeur de théologie à l'Université de Salamanque. Il suivit les orientations de saint Thomas d'Aquin et commenta divers livres de physique et de logique aristotélicienne. En 1545, Charles Quint l'envoya comme théologien impérial au Concile de Trente, et le choisit ensuite comme confesseur (1548), prenant désormais résidence à Vienne. De retour en Espagne, de Soto refusa de devenir évêque de Ségovie, préférant reprendre sa chaire de théologie à l'université de Salamanque, qu'il occupa effectivement de 1550 à sa mort. Excellent philosophe et bon connaisseur des questions de l'Amérique, Domingo de Soto participa aux débats relatifs à la dispute ouverte entre Sepúlveda et Las Casas au sujet de la question indigène, connue sous le nom de Justes titres ou Polémique des naturels, et fit partie de la commission de théologiens qui se réunit à Valladolid en 1550-1551 (Controverse de Valladolid). C'est à lui que l'on doit le magistral protocole de la controverse. Par la suite, il succéda à Melchor Cano dans sa chaire de l'Université de Salamanque. On le considère comme un des membres de l'École de Salamanque. Parmi ses nombreuses œuvres de théologie, de droit, de philosophie et de logique, on doit signaler en priorité : « De dominio », (Salamanque, 1534); « De justitia et jure » (De la Justice et du Droit), (Salamanque, 1556); « Ad Sanctum Concilium Tridentinum de natura et gratia libri tres », (Venise, 1547); « Summulae », (Burgos, 1529); « In dialecticam Aristotelis commentarii », (Salamanque, 1544); « An liceat civitates infidelium », (Salamanque, 1553); « De ratione tegendi et detegendi secretum », (Salamanque, 1541); « In quartum Sententiarum », (Salamanque, 1557).
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